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Critique : Blue Prince, la Maison Biscornue

Florian VerdierParFlorian Verdier
07/04/2025
dans Critique
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Tonda Ros avait un rêve. L’homme issu du milieu du cinéma, ayant travaillé pour Hollywood, décide de tout faire valser en 2016 pour se lancer dans la création de son jeu, Blue Prince. Tout d’abord conceptualisé en jeu de société, ce qu’il décrit comme un « travail fait avec amour » va, à la suite de ses explorations sur Unity, se transformer en jeu vidéo. Tout d’abord solitaire, Tonda parvient à réunir une équipe et à obtenir la confiance du grand éditeur indépendant Raw Fury pour donner vie à son concept. Et nous voilà 8 plus tard devant le chef d’œuvre d’architecture du studio Dogubomb : le mystérieux manoir du Mount Holly. Le mystère vaut-il le détour?

La Maison Indigène

Alors que la vallée est entourée de brouillard, que les hauteurs sont abruptes et le vent bruyant, vous voilà à avancer pas à pas en direction du vestibule du manoir, dont vous êtes devenu l’héritier. Le premier de vos devoirs est posé sur la table, dans une lettre à n’ouvrir que lorsque que le dernier membre de votre arbre généalogie, Mr Sinclair, viendrait à disparaître. Son contenu est limpide, vous fixant un objectif simple : parvenir à atteindre la 46ème chambre, par tout les chemins possibles. Car cette bâtisse n’est pas comme toutes les autres, se contorsionnant de manière procédurale chaque jour par la chance et les agissements de son bâtisseur, avant que ce spectacle ne soit réinitialisé la nuit pour le jour suivant. Et pour ne pas troubler cette magie, il vous sera interdit d’assister à cette extraordinaire mécanique, vous contraignant à l’exil dans une tente de fortune montée à quelques pas.

Le Mont Holly, et son manoir. Quels secrets peut bien renfermer cette versatile bâtisse?

Mais au jour levant, l’accès au manoir vous est de nouveau autorisé, et comme dit précédemment, vous pourrez alors de nouveau influencer l’arrangement de ses différentes pièces. En ouvrant une porte, vous disposerez devant vous de trois plans, représentant chacun une pièce que vous pouvez matérialiser. Chacune d’elle aura bien évidemment ses propres caractéristiques, son propre habillage et sa propre orientation géographique, autant d’éléments qu’il faudra prendre en compte pour éviter de vous bloquer bêtement. Rare seront les couloirs rectilignes, quand ce ne sont pas les voies sans issues qui vous condamneront, voire certaines salles qui vous monnaieront leur accès à coup de gemmes ou de clé, rares objets que vous devrez impérativement avoir en votre possession pour éviter de devoir conclure la journée plus tôt que prévu. Mais au bout de trois quatre jours à découvrir des salles, leurs subtilités, et commencer très gentiment à pester contre la RNG, vous finirez par l’atteindre, cette 46ème salle. Problème : elle vous sera fermée, et ni vos clés, ni vos gemmes, ni changeront rien.

Chaque porte vous donnera accès à une nouvelle pièce que vous pourrez fabriquer. Chacune d’elle aura ses propres particularités.

La Maison du Péril

C’est ici que commence la véritable intrigue de Blue Prince. Car avant d’accéder à cette fameuse chambre, il faudra résoudre bon nombre d’énigmes. Il faudra être méticuleux, attentif, observateur, malin, tout ce que le joueur d’un jeu de réflexion est finalement en droit d’attendre d’une telle aventure. C’est ici qu’il commencera à être très parcimonieux dans la façon de choisir ses salles, tout en étant le plus intrépide possible dans leur découverte. Qui sait quels secrets elles dissimulent, qui sait quels secrets elles dissimulent ensemble, puisque certaines énigmes peuvent faire intervenir lors de la même journée plusieurs salles à connecter entre elles, même si certaines de ces énigmes peuvent apparaître confuses. C’est ici que les pages du carnet se remplissent, se raturent, ou que les fichiers textes deviennent de plus en plus gros. Il va falloir noter, se rappeler, croiser. Toutes les salles ont fait preuve d’une très grande attention. Minimaliste certes, la réalisation du jeu ne s’attarde que peu sur les détails graphiques comme les reflets dans les miroirs ou la texture des objets. Le joueur n’est de toute façon pas venu pour cela. Il faut aller à l’essentiel, à la clarté. Cela ne l’empêche pas d’avoir une direction artistique unique portée par un sound design classique mais efficace et des musiques discrètes, mais qui sauront marquer à coup sûr vos explorations, mieux encore, vos découvertes.

Mais celles-ci risque d’être ralenties par votre plus grand ennemi : l’aléatoire. Et il sera parfois impitoyable, vous obligeant à tenter ou retenter des manœuvres qui n’ont pas marché. Ajouter de l’aléatoire à un jeu d’énigme, voilà quelque chose qui pourrait mettre en péril la sympathie que l’on pourrait avoir pour Blue Prince, puisque certains de vos essais seront parfois à jeter à la poubelle. Fort heureusement, les développeurs ont bien pensé leur affaire en ajoutant des concepts permettant de mitiger l’incertitude. Par exemple, et seul exemple que je vous donnerai, il existe un objet qui permet de changer les trois plans donnés si la sélection initiale ne vous plaît pas. Cependant, malgré toutes ces précautions, l’aléatoire demeure encore trop présent, et certains essais ou ensemble d’essais seront parfois à s’arracher les cheveux. Comme si la montagne vous entendait, demandant vos plaintes et vos cris. Comme si elle se jouait de vous, maitrisant presque la révélation de ses différentes salles avec brio. Si pour certains, cet aléatoire fera partie intégrante de l’expérience, d’autres n’y verront qu’un défaut que l’on a tenté de maîtriser.

Prendre l’habitude de toute analyser, de tout reporter, de tout noter. Pas de doute, Blue Prince est un pur jeu de réflexion.

La Maison aux Secrets

Toutefois, je ne peux en dire plus sur Blue Prince. Comme des Return of the Obra Dinn, Outer Wilds ou FEZ en son temps, il est un jeu qui doit être découvert par vous-même. Et écrire d’autres palabres, et vous les faire lire, ne lui rendrait pas justice. Vous avez en tout cas toutes les cartes en main pour résoudre le mystère de la chambre 46, mais comprendre aussi, de manière ultérieure et facultative, le destin tragique des habitants du manoir, au travers d’un travail d’écriture particulièrement admirable. Malheureusement pour certain(e)s, il faudra pour l’instant se contenter de l’anglais. Tonda Ros aimerait beaucoup localiser le jeu, mais la traduction du titre sera sans doute très compliquée à cause de « nombreuses raisons » m’a t’on expliqué. ?????

En résumé, la toute première création du studio Dogubomb est une vraie grande réussite. Blue Prince parvient à captiver son public grâce à une mécanique simple au premier abord, tentaculaire par le temps, un jeu presque aussi clinique que le principe qu’il représente. Il me paraît évident d’en faire l’un des marqueurs de la scène indépendante en cette année. Sera t-il aussi révolutionnaire que certains de ses modèles ? L’avenir nous le dira. Il parvient toutefois à exécuter tout ce qu’il voulait entreprendre avec bonne intelligence, et assez grande maturité. Et après tout cela, je vous souhaite désormais d’atteindre la chambre numéro 46 et de finir le jeu ; ????

Merci à Julie Le Baron, elle saura pourquoi.

Blue Prince

Blue Prince
9

9.0/10

Les avantages

  • Un concept original et très travaillé
  • Un univers porté par un très bon travail d'écriture
  • Une sensation de découverte qui s'épuise rarement
  • Une réalisation soignée, et des musiques discrètes mais diablement efficaces
  • ?????

Les inconvénients

  • Quelques énigmes pas toujours évidentes à bien comprendre
  • L’aléatoire trop présent pour certain(e)s
  • Certains objets pas très utiles
  • Quelques très très légers moments de clipping
  • Un jeu uniquement en anglais…
Tags: Blue PrinceindépendantJeu indépendantPlaystationPS5réflexionSony

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