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Critique : Bye Sweet Carole aurait pu être un bon film

Jérémy ValadeParJérémy Valade
28/10/2025
dans Critique
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Derrière ses atours aussi séduisants que serait une annonce de film Disney renouant avec la (vraie) magie des débuts du studio d’animation, Bye Sweet Carole recèle de variables inconnues. Notre premier regard sur ce jeu vidéo s’est constitué autour de ce qu’il fait de mieux, à l’été 2023. Ce fut lors du visionnage de son « reveal trailer » mettant à l’honneur une cinématique introductive donnant le ton de l’aventure que nous découvririons après plus de deux ans d’attente. Ou d’oubli, car soyons honnêtes, le paysage vidéoludique nous abreuve de tant de sorties qu’on en oublie parfois nos coups de cœur momentanés…

Bonne nouvelle, nous voici de retour, cette fois avec le jeu au creux des mains (littéralement, puisque nous l’avons testé à 90% en mode portable sur la Nintendo Switch OLED). Nous vous parlions d’une cinématique juste avant, sachez déjà une chose : Bye Sweet Carole est présenté avant tout comme la production d’un seul homme, un certain Chris Darril. Il est déjà à l’origine de la série de jeux d’horreur Remothered lancée en 2017 avec un premier titre assez salué par la critique et poursuivie en 2020 par un second volet quant à lui plutôt décrié. Les influences de Bye Sweet Carole sont communes avec celles de Remothered, nous pouvons citer notamment le classique Clock Tower (Human Entertainment, 1995).

Une des particularités de Bye Sweet Carole réside donc dans sa genèse créative tournant majoritairement autour d’une unique personne. Fort des influences et expériences précédentes de Chris Darril, BSC a été écrit, dirigé artistiquement et créé par ce premier. Et nous tenons peut-être ici un des nœuds à l’origine des multiples défauts du titre. Cela ne nous réjouit aucunement, mais lorsqu’un jeu présente un certain nombre de problèmes, il est de notre devoir de vous en faire part. Commençons toutefois par discuter d’un aspect positif, sans doute le plus réussi de Bye Sweet Carole : sa direction artistique.

Comme nous, vous avez possiblement fléchi sous le charme incontestable de l’univers déployé dans Bye Sweet Carole. Nous attendions beaucoup des cinématiques, mais aussi des phases de jeu qui doivent être à la hauteur des moments de pure contemplation. Plus rares et surtout plus sages qu’on pouvait l’imaginer, les cinématiques nous ont parfois agréablement surpris par leur rythme poétique et les expressions faciales (cf. première image ci-dessus) qui ne peuvent que caresser dans le sens du poil les amateurs et nostalgiques des plus grandes heures de la firme aux oreilles de souris.

Nous sommes tenus de mettre un premier bémol sur les qualités visuelles du titre. Parfois, pour ne pas dire assez régulièrement, le jeu manque de soin dans ses finitions. Le moteur graphique présente probablement des limites de taille, comme tant d’autres outils utilisés dans le monde des jeux indépendants. Nous pourrions accepter la « pixelisation » exacerbée de certaines images ou la myriade de zooms flous (que l’on digère toujours plus facilement en portable que sur grand écran), s’il étaient les seuls points noirs du titre. Malheureusement, nous ne pouvons pas en dire autant…

Un exemple de scène très pauvre visuellement, terne et salement pixelisée. Quel dommage !

Lorsque nous ne sommes pas au beau milieu d’un temps de chargement (ces derniers sont extrêmement fréquents sur Switch), il nous arrive de jouer. Votre satisfaction dépendra ici de vos attentes et exigences ludiques. Si la résolution d’un tas de petites énigmes/puzzles (exemple : trouver la clé du grenier) vous fait vibrer, vous pourrez éventuellement y trouver votre compte. Dans une certaine fidélité aux jeux d’aventure des années 90 auxquels il tente de rendre hommage, BSC reste trop scolaire et manque à notre goût, assez cruellement d’inventivité.

Un phénomène de répétition s’instaure très rapidement, à tel point que le jeu ne nous surprend plus du tout passé la première heure. On se déplace dans des décors figés en pressant la gâchette arrière pour aller plus vite vers notre objectif (de fouille généralement). Le seul moment de « tension ludique » survient lorsque le jeu nous demande de garder l’équilibre sur une corniche, en agitant le joystick méticuleusement. Parfois, le puzzle est un peu plus élaboré que d’habitude, nous demandant de collecter une pièce ou une info à un endroit, une autre ailleurs et d’établir des liens logiques. Cela reste bien maigrichon, même si une mécanique de transformation permet de rendre le tout un peu plus intéressant et « challengeant ».

Ils sont là pour morceler votre aventure. Saurez-vous leur résister pendant une petite dizaine d’heures ?

Dans Bye Sweet Carole, le personnage que l’on incarne, Lana Benton, est à la recherche de son amie… Carole, on ne se refait pas. C’est le moteur narratif du jeu, d’une certaine manière. Nous démarrons l’enquête dans un orphelinat, Bunny Hall, et en parlant de lapins, notre chère Lana peut en prendre les formes à tout instant (ou presque). Ces métamorphoses en lapin nous offrent donc de jolis tours de passe passe pour arpenter un chemin trop exigu pour Lana dans sa forme humaine. Les énigmes exploitent relativement bien, quoique sans trop de surprise, ces possibilités de gameplay.

Là où BSC nous a aussi beaucoup déçu, c’est dans l’inefficacité des obstacles que dresse le jeu pour assombrir la mission de Lana. Nous aimerions avoir peur, au moins être tendu par ces ennemis (au style souvent intriguant et plutôt réussi) qui ne cessent de nous suivre. Dans certains jeux vidéo (horrifiques notamment), la présence d’un antagoniste à nos trousses est quelque chose d’indescriptible. La bête nous suit, nous traque, et nous tenons la manette avec effroi. Chaque pas est mesuré… Ici, nous fonçons nous cacher sans aucune crainte de passer devant l’ennemi. On veut simplement un peu de paix pour résoudre la prochaine énigme. Nous en devenons tendus, mais pas vraiment de peur… plutôt d’agacement.

La problématique évoquée juste avant est accentuée par un autre souci notable du jeu, l’absence de bruitages et d’effets sonores dans énormément de situations. Bien que nous ayons été avertis par l’éditeur (Maximus Entertainment) en amont, les bugs audio n’étaient pas encore patchés plusieurs jours après sa sortie (le 09/10/25). Affaire à suivre et à régler d’urgence par l’équipe du studio, Little Sewing Machine, tant leur jeu en pâtit ! C’est d’autant plus dommageable que nous ne pouvons même pas profiter pleinement de la bande originale du titre, d’excellente facture, que vous pouvez d’ailleurs écouter sur votre plateforme d’écoute habituelle. Ce sera la meilleure façon de la découvrir…

Une énigme se cache sur ce tableau… L’image est toujours terne, c’est triste.

Il nous semble impossible d’achever cette critique sans aborder l’écriture de Bye Sweet Carole. Chris Darril a écrit l’histoire du jeu épaulé de Davide Spampinato. Nous aimerions en dire du bien, car elle aurait pu rejoindre les animations des personnages, le character design d’une manière générale et la beauté de certaines cinématiques. Finalement, un scénario prenant, clair et aidé d’un rythme et d’un découpage pertinent auraient pu aider BSC à au moins constituer une bonne histoire, sans forcément parvenir à être un bon jeu vidéo.

Rien de tout cela ne peut être affirmé… Prendre l’Angleterre du 20e siècle ainsi que le mouvement des suffragettes comme contexte sociétal semble être une idée intéressante. Elle le serait véritablement si elle ne se perdait pas au milieu d’un récit confus, qui ne délivre au joueur des clés indispensables de compréhension que vers la fin de l’aventure. Perdu face à des personnages et enjeux que nous ne pouvons saisir à temps, BSC s’enfonce bien trop rapidement dans une histoire qui manque d’intérêt (ne serait-ce qu’émotionnel). Certes, les dernières scènes et cinématiques dévoilent la plus belle facette du jeu, mais combien de joueurs seront encore là pour s’en délecter ?

Bye Sweet Carole sera tristement rangé au rayon de ces productions difficiles à saisir. L’intention profonde de Chris Darril et du studio Little Sewing Machine était bien de créer un jeu vidéo d’aventure dans la veine des classiques 90’s du genre, saupoudrée d’horreur, d’un récit marquant et d’une direction artistique rendant hommage aux plus grandes œuvres de Disney. La case hommage est coché, le reste laisse à désirer… On en vient à se demander si BSC n’aurait pas gagné à être un métrage (court, moyen ou long), car nous aurions bien mieux saisi les intentions narratives de Chris Darril tout en laissant de côté les ambitions ludiques du titre qui ressemblent plus à des obligations, de notre siège de joueur. Il en subsiste une œuvre que vous pouvez toujours découvrir, en connaissance de cause.

Bye Sweet Carole

Bye Sweet Carole
4

4.0/10

Les avantages

  • La direction artistique soignée
  • Les animations des personnages assez réussies
  • La bande originale (à écouter en dehors de l’aventure)
  • Les cinématiques supervisées par Mickey Mouse en personne

Les inconvénients

  • Les bugs, mineurs et majeurs
  • Les enjeux ludiques, quasi inexistants
  • Les effets sonores, quasi absents (ce qui est très inhabituel…)
  • La narration tumultueuse
Tags: Bye Sweet CaroleChris DarrilDéveloppeurs indépendantsDisney+Jeu indépendantLittle Sewing Machine

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