L’E3 est mort, vive l’E3, diraient certains. Depuis quelques années et la disparition de l’emblématique salon de Los Angeles, la période fin mai-début juin est redevenue un rendez-vous incontournable pour les passionnés que nous sommes. La plupart des membres de la rédaction se sont donc réunis après visionnage des différentes conférences. Du soporifique Summer Game Fest à l’interminable PC Gaming Show en passant par le fleuron français que représente l’AG French Direct, l’équipe de PSI vous présente ses coups de cœur, mais aussi ses attentes plus générales pour ces prochains mois de gaming.
Adrien (l’aventurier de PlayStation)
Resonance: A Plague Tale Legacy
Quand vous aimez les jeux solo narratifs qui ne durent pas forcément 100 heures, il est de plus en plus compliqué de trouver votre bonheur, d’autant plus lorsque vous êtes fervent des jeux Naughty Dog. Cependant, un studio d’irrésistibles gaulois ne cède pas aux sirènes du monde ouvert ou de l’action RPG avec A Plague Tale, saga dont la fin du dernier opus m’a profondément marqué et a sûrement fait remonter à la bourse la côte des mouchoirs Kleenex.
Le 8 juin, je regardais sans attente particulière le Xbox Games Showcase lorsque d’un coup, une très belle surprise a fait vibrer mon cœur de joueur. Asobo Studio a annoncé étendre l’univers de sa série avec la sortie en 2026 de Resonance : A Plague Tale Legacy. Cette annonce aurait très bien pu se retrouver dans le one more thing tellement elle était impactante.
Avec ce spin-off où Sophia, nouvelle protagoniste qui n’est pas une figure inconnue puisque qu’elle incarne la contrebandière pirate rencontrée dans Requiem, nous sentons bien que la licence phare du studio bordelais souhaite incorporer un vent de fraîcheur et ainsi prendre un nouveau tournant. En voulant s’émanciper de la trame principale, les français d’Asobo Studio s’offrent la possibilité d’un nouveau jeu qui proposera un gameplay différent des précédents volets. Le voyage de Sophia nous mène quinze ans avant Requiem sur la mythique île du Minotaure à la recherche d’un mystérieux trésor. Pour atteindre son but notamment grâce à son carnet, le scorpion des mers devra résoudre des énigmes, esquiver de nombreux pièges et combattre des ennemis qui cherchent la même chose. Cependant, son plus grand défi sera de survivre à la malédiction qui touche les profondeurs de cette île. L’histoire du jeu s’inscrit dans la grande Histoire, en passant du Moyen Âge de Sophia et de la Macula jusqu’aux temps anciens de la civilisation minoenne, avec l’utilisation de l’historique Dédale et de son labyrinthe.
Au-delà de ce premier synopsis digne des productions de Naughty Dog, Resonance : A Plague Tale Legacy se veut tourné plus vers l’action et le combat que sur l’infiltration. Cela s’annonce tout de même original sur un point qui attise ma curiosité. Il est en effet annoncé une confrontation avec une créature terrifiante qui rentre en résonance avec notre personnage, ce qui lui permet de nous traquer sans relâche en anticipant chacun de nos gestes. Reste à savoir comment cela se traduit réellement au niveau du gameplay et s’il sera bien plus qu’un Uncharted à la sauce A Plague Tale.
Au final, il me tarde de découvrir le jeu, pour voir si A Plague Tale devient une des licences phares du monde du jeu vidéo, mais aussi si les développeurs bordelais réussiront ce nouveau grand défi.
Clément (globalement déçu mais ponctuellement content)
Je dois vous avouer une chose, je suis extrêmement mauvais en jeux de plateforme. Du genre à avoir abandonné l’idée de jouer à Celeste après de nombreuses tentatives infructueuses avant d’enfin entrer dans le jeu. J’aime son esthétique, son propos et sa proposition générale, mais elle ne convient pas à mon niveau de joueur. C’est en partie ce qui fait que l’annonce de Neverway m’a enchanté.
Dans ce Days of Devs riche en annonces, il est parvenu à se démarquer à mes yeux, comme il avait déjà su le faire lors du triple-i initiative de 2025. Quand Pedro Medeiros (concepteur, directeur artistique, artiste et programmeur de Celeste) s’associe avec Isadora Sophia, Martin Kvale et Heidy Motta sur un Action RPG de simulation de vie dans une ambiance horrifique, je ne peux qu’être emballé. On retrouve ce qui fait le charme de la direction artistique de Celeste avec ce pixel art et ces palettes de couleurs si chères à Medeiros. Une ambiance véritablement cauchemardesque s’en dégage. Celeste avait déjà sa narration comme force, j’attends de voir ce que les équipes de ColdBlood Studio vont parvenir à faire avec un genre qui se veut d’office plus poussé sur celle-ci.
Petite surprise personnelle dans cette conférence Xbox bien rythmée et assez riche en « WORLD PREMIERE » et « DAY ONE ON GAMEPASS », Thunder Lotus, studio à l’origine de l’excellent Spiritfarer, revient sur le devant de la scène avec son nouveau projet, At Fate’s End.
Il se présente comme un jeu d’action en 2D à défilement horizontal qui mise autant sur ses combats que sur sa narration. At Fate’s End est une histoire de famille où nous incarnons Shan, héritière du Hemlock, qui va devoir affronter sa propre famille pour façonner le destin. Le jeu sera entrecoupé d’énigmes narratives complexes qui déboucheront sur des duels fratricides sanglants et des moments promettant de fortes émotions. At Fate’ End veut proposer une progression originale basée sur la généalogie de Shin. Voir un système de progression qui essaie de nouvelles choses est toujours vecteur de curiosité pour moi. Je suis emballé par ce premier trailer qui mêle épique et combats endiablés, le tout sur une superbe ost à la flûte de pan. Rendez-vous en 2026.
Au milieu de cette conférence qui fait de plus en plus pâle figure en comparaison avec ce que l’on peut attendre de l’événement qui a pris la place de L’E3, quelques lueurs ont quand même éclairé le show.
Enfin un titre pour le nouveau projet tant attendu de Ryu Ga Gotoku studios. Stranger Than Heaven, jusqu’alors appelé Project Century, m’avait déjà conquis lors de sa présentation aux Games Awards 2025. La série des Yakuza est, au fil des années et des portages, devenue une licence incontournable dans mon cœur de joueur, ainsi que dans le paysage vidéoludique mondial. Après un trailer d’annonce qui se passait en 1915, ce nouveau trailer nous emmène dans un Japon du milieu du XXe siècle. Ces deux bande-annonce suggèrent un jeu qui se passe sur le temps long, au rythme d’une vie. De quoi donner aux équipes la possibilité de pleinement exprimer les dramaturgies humaines dont elles ont le secret. Nous allons vivre un siècle de grands bouleversements pour le Japon. En connaissant le talent des équipes de RGG pour représenter la société japonaise, je ne peux qu’attendre impatiemment la vision du studio sur cette époque. Ils se sont déjà emparés du passé avec brio dans le spin off Like a Dragon : Ishin.
Florian (celui qui parla d’un jeu Nintendo sur le site PlayStation Inside)
Vous vous souvenez de Teareway ? C’était bien. Eh bien je vois en Hirogami un possible successeur à cette licence de Media Molecule. Il faut dire que le jeu a bien tranché avec ce que nous proposait le State of Play, et qu’il a été pour beaucoup l’une des bonnes surprises de la présentation de Sony. S’il ne sera pas évident de se faire une place à sa sortie, coincé entre les Ghost of Yotei et autres Metal Gear Solid 3: Snake Eater, le jeu de Bandai Namco Studio Singapore avance comme arguments une direction artistique très travaillée et un renouvellement permanent, notamment grâce à l’acquisition de pouvoir animaux. Verdict le 3 septembre prochain.
Monsters are Coming: Rock and Road
La dernière fois que j’ai discuté avec des membres du studio Ludogram, ils sortaient Worlds of Aria. Nous voici quelques mois plus tard et les voilà impliqués sur un jeu publié par Arte, A Better World sur Tabletop Game Shop Simulator, mais surtout sur le très intrigant Monsters are Coming : Rock and Road édité par Raw Fury. Imaginez un Tower Defense mélangé avec du roguelite et un soupçon de Vampire Survivors où au lieu que votre base soit fixe, celle-ci bouge ? Un jeu à l’opposé complet de ce que Ludogram a pu nous proposer par le passé, se fixant davantage sur des ambitions narratives. J’en suis très curieux, et j’espère que vous aussi.
Keeper
L’une de mes attentes de ce cycle de conférences était sans aucun doute celle du nouveau jeu de Double Fine. Quatre ans après l’excellent Psychonauts 2 (si si), je voulais savoir où les protégés de Tim Schafer allaient nous embarquer. Dans Keeper, on contrôlera donc un phare qui se réveille d’un long sommeil. La proposition est suffisamment intrigante et l’équipe suffisamment talentueuse pour que je considère Keeper comme un jeu intéressant, même s’il ne semble pas trop s’éloigner en substance de ce que Psychonauts 2 était.
FX (SoulsFan Hardcore)
Nioh 3 (et un peu de Final Fantasy Tactics : The Ivalice Chronicles)
Belle surprise avec l’annonce de Nioh 3 par la Team Ninja (avec une démo en prime) que je me suis empressé de lancer. Contrairement aux deux opus précédents qui étaient basés sur des missions, on part là sur un open-world. J’ai d’ailleurs une petite inquiétude sur cet aspect monde ouvert, mais le fait de pouvoir switcher entre deux modes (samouraï ou ninja) est un aspect qui me hype beaucoup. Cela va augmenter le fun et diversifier encore plus les combats.
Enfin, le remaster de Final Fantasy Tactics était bien présent. Et ça va faire plaisir de pouvoir rejouer à un des meilleurs tactics de sa génération, voire de tous les temps.
Nous avons eu le droit à une belle surprise du studio Round8 le 19 septembre 2023 avec la sortie de Lies of P, où l’on incarne Pinocchio dans un univers réadapté du roman de Carlo Collodi. Ce dernier est reconnu comme le meilleur soulslike hors jeux FromSoftware et c’est amplement mérité tellement il maîtrise son sujet. De plus, pour ceux qui n’aiment pas la difficulté, le studio vient de proposer deux modes de difficulté. Alors osez vous lancer dans cette magnifique et féérique aventure. La grosse nouvelle est ensuite venue de l’annonce du DLC de Lies Of P : Overture qui sortait juste après la conférence. Il s’agit ici d’une préquelle narrative (avec un mode facile!) au jeu de base d’une durée estimée entre 15 à 20h.
Jérémy (Mr Problème de micro)
Un jeu Don’t Nod en collaboration avec l’agence spatiale européenne, rien que ça suffit à retenir mon attention. Vous pouviez même enlever l’agence spatiale, mon attention était déjà retenue… Le postulat du jeu est simple mais redoutable : un vaisseau avec à son bord deux personnes atterrit en catastrophe en 2060 sur une planète alternative à la Terre, devenue invivable. Nous incarnons ainsi l’un d’eux et cherchons notre partenaire dans un monde froid, quand il n’est pas carrément austère. J’y ai facilement vu du Gravity (Cuarón, 2013), un film qui m’avait interpellé sans fondamentalement me plaire car je me disais qu’il serait plus intéressant retranscrit en jeu vidéo avec toutes les qualités et possibilités de notre art à la croisée de l’audiovisuel et de l’interactivité. Je vais enfin pouvoir agir derrière mon écran, être partie prenante d’une aventure spatiale, je l’espère, riche en émotions et rebondissements.
A Week in the Life of Asocial Giraffe
Dans les chemins moins visibles du SGF se cachent de belles conférences dévoilant ou remettant en avant bon nombre de jeux vidéo indépendants. Il y en a pour tous les goûts, et de quoi satisfaire les joueurs en quête d’originalité. Parfois, très réussis sont les jeux qui tranchent avec une proposition unique ou quasi-unique de gameplay. Le jeu de Quail Button résume très bien son principe dans le titre du jeu dans lequel nous pouvons déjà incarner (grâce à la démo) une girafe qui aimerait vivre sa vie tranquillement, en évitant toute rencontre. Elle est heureuse d’une manière générale, hormis lorsqu’elle se retrouve à devoir tailler le bout de gras. Ce qui est plutôt fâcheux lorsque l’on habite dans une ville nommée Friendly City… Ce sera donc à nous, joueuses et joueurs, de relever un défi ambitieux : éviter à notre girafe tout contact social ! Il va donc falloir redoubler d’inventivité et d’esprit pour résoudre les divers casse-têtes nous permettant peut-être seulement de récupérer une canette de matcha au magasin du coin. Saluons l’originalité du propos qui nous emmènera sans doute vers un jeu d’infiltration à la direction artistique, elle aussi, plutôt singulière dans le paysage vidéoludique.
Ill
L’équipe derrière ILL a su dynamiser l’opening de ce Summer Game Fest 2025, avec un reveal de gameplay particulièrement incisif. Loin d’être un expert du genre horrifique, j’ai retrouvé un peu de la fibre de RE7, en pire… Des visages atrophiés, des corps déformés dégoulinant de sang, un hyperréalisme aussi cru qu’une balle de calibre 12. Nous verrons si l’intrigue tient assez debout pour nous retenir dans un fort envahi de bestioles toutes plus bizarres les unes que les autres. Espérons aussi que les développeurs tiennent leur promesse de création d’un « jeu qui s’infiltre dans votre conscience pour y dénicher vos peurs les plus profondes et les dévoiler une à une ».
Johanna (détectrice de jeux cozy)
Lors de l’AG French Direct de cette année, j’ai eu un coup de cœur non négligeable pour le jeu d’aventure The Lonesome Guild. On y incarne une petite troupe d’animaux évoluant dans un monde rongé par la solitude, où le pouvoir de l’amitié sera mot d’ordre afin d’y rétablir l’équilibre. Je suis tellement contente de pouvoir jouer à un jeu dans lequel on incarne plusieurs personnages, mais uniquement en solo ! L’aspect narratif m’intrigue tout particulièrement, notamment le fait de pouvoir changer de héros et d’avoir des pauses autour du feu pour en connaître davantage sur leur histoire. Quant à la direction artistique, on est sur du mignon et coloré, de quoi donner l’envie de nous attacher à ces improbables boules de poil.
Ambroise Niflette & the Gleaned Bell
Le dernier Wholesome Direct a vu son lot d’annonces plus que prometteuses. Il m’a été difficile de faire un choix ultime parmi toutes les pépites présentes, mais mon cœur a fini par balancer du côté du jeu d’enquête Ambroise Niflette & the Gleaned Bell. Tout d’abord, parce que c’est français ! Mais aussi parce que je suis le développement du jeu depuis très longtemps sur les réseaux sociaux, et que sa direction artistique m’a particulièrement marquée. Ici, l’équipe de Topotes Studio basée à Angoulême s’inspire des maquettes et de la stop-motion pour créer un univers unique en son genre. J’ai hâte de pouvoir explorer le petit village de Touvoir-en-Thym-et-Pomme dans la peau d’un jeune détective. Car oui, un drame a eu lieu et c’est à nous de mener l’enquête pour retrouver la cloche pommée qui a mystérieusement disparu ! J’espère une chose : qu’une démo pointera bientôt le bout de son nez.
Julien (Requiem pour un fou)
Parlons de Resident Evil ! La série a rythmé mes soirées depuis ma plus tendre enfance. Après avoir contemplé et terminé chaque opus de la saga, un sorte de vide inexplicable s’installait en moi à chaque fois. Autant dire que je suis sorti de mon cercueil tel un vampire assoiffé de sang lorsque l’idée d’un RE 9 naquit. Depuis plusieurs semaines/mois, un tas de rumeurs parfois alambiquées, parfois un peu plus crédibles, résonnaient sur les réseaux sociaux et la hype grandissait en moi. Alors quand vint le State of Play et que plusieurs de ces rumeurs convergeaient sur le fait qu’il serait présenté à ce moment-là et qu’au final rien n’en fut, j’en fus bien frustré.
C’était sans compter la conférence du Summer Game Fest deux jours plus tard où l’équipe de Capcom s’est mise dans un premier temps à jouer avec nous en nous disant “nous parlerons de Resident Evil 9 lorsque nous aurons des choses plus concrètes à dire”. Une clim’ intersidérale s’est alors installée en moi pour le reste de la conférence, car je n’avais qu’une seule obsession à ce moment-là : RESIDENT EVIL 9. Mais dans une conférence, il y a toujours le fameux ONE MORE THING… Le reveal et le premier trailer du graal étaient finalement présents, là juste sous mes yeux ébahis. C’était devenu concret, RESIDENT EVIL : REQUIEM n’était plus un rêve, mais une réalité.
Alors attendons, soyons patients avant de retourner à Racoon City pour ce qui sonnera comme un retour aux sources, et avant de découvrir Grace Ashcroft, la nouvelle protagoniste de la licence phare de Capcom qui viendra parachever la trilogie d’Ethan Winter.
Rendez-vous le 27 février 2026.
Marc (rendez lui les vieilles licences PlayStation !!)
J’ai été pris dès l’ouverture de ce State of Play où une ambiance très étrange s’est emparée du show. Les fans de puzzle games ont sûrement reconnu très vite le style si particulier du studio Enhance. Le fondateur du studio Tetsuya Mizuguchi ainsi que le réalisateur du jeu Takashi Ishihara étaient là pour présenter leur nouvelle expérience nommée Lumines Arise. Lumines n’est pas une nouvelle licence, elle a débuté sur PSP avec Mizuguchi et comprenait déjà les bases du futur studio Enhance : un mélange de styles de jeu connus (rail shooter, puzzle game, etc.) et en y ajoutant des mécaniques proches du jeu de rythme où la musique adaptative occupe une place primordiale. La synesthésie est inévitable dans ces expériences passées comme Rez, Humanity ou Tetris Effect. Ce dernier a l’air d’être la principale inspiration pour ce nouvel épisode de Lumines, que ça soit visuellement ou pour la musique utilisée dans le trailer. De plus, ce jeu sera en plus disponible en VR et il me tarde de plonger dans ce nouvel univers créé par Enhance.
Persona 4 Revival
Persona 4 a une place importante pour moi. Il a été le premier épisode de la série auquel j’ai joué et a été ma porte d’entrée vers le reste de la saga avec bien d’autres séries japonaises de niches disponibles sur PS Vita. Après le succès énorme du 5ème épisode et un remake réussi du 3ème, il semblait évident qu’un remake du 4ème était en route. Ces dernières semaines, de nombreuses fuites laissaient sous-entendre que le projet serait bientôt annoncé. Lors de cette conférence Xbox, Atlus a dévoilé le premier teaser de Persona 4 Revival, remake de Persona 4 (et sans doute de sa version augmentée: Persona 4 Golden). Ce teaser m’a tout d’abord surpris par cette campagne japonaise qui reprend les environnements cultes du jeu PS2. Mais c’est ensuite que le bât blesse avec l’apparition du protagoniste qui navigue quelques instants dans ces environnements : la gestion de la lumière et l’intégration du personnage dans l’espace semblent en deçà de ce qu’on peut attendre d’Atlus. Il est clair que le jeu n’en est qu’au début de son développement mais je ne suis pas sûr que l’avoir montré dans cet état ou sous cette forme ait été la meilleure des idées.
Tim (entre Valinor et ma console, mon cœur balance)
Je vais être honnête, ce Summer Game Fest ne restera pas gravé dans ma mémoire. Néanmoins, quelques propositions m’ont quand même tapé dans l’œil. Commençons par ce retour en grandes pompe à Raccoon City avec Resident Evil Requiem.
L’attente fut longue et je ne cache aucunement ma joie de revoir la mystérieuse ville de Raccoon City sur nos écrans ! Bien qu’amochée et quelque peu désertique (le résultat d’une toute petite bombe, rien que ça), le retour dans ce lieu emblématique était attendu tel le messie par les fans de la licence. Quel plaisir de revenir au point de départ, la boucle est bouclée. Plus que quelques mois d’attente avant de revenir au R.P.D. avec Grace Ashcroft. J’ai hâte.
La nostalgie m’a aussi joué des tours avec 007: First Light et le grand retour de James Bond. L’idée d’incarner un James plus jeune au début de sa carrière d’espion m’intrigue vraiment. Le voir s’élever et évoluer au sein du fameux programme 00 est aussi une superbe promesse. On veut de l’infiltration, de l’action, des gadgets et… une Aston Martin évidemment. Mentions honorables pour Atomic Heart 2 et Mafia: The Old Country.
Yacine (je vous ai déjà parlé de jeux vidéo ?)
Mafia: The Old Country
Dans un Summer Game Fest globalement décevant cette année, j’aimerais tout de même citer deux jeux qui m’ont tapé dans l’œil (parmi d’autres bien sûr). Le premier est Mafia: The Old Country que je me retrouve à attendre impatiemment. Fan de Mafia II, je vois en The Old Country un hommage aux grands films de mafia qui ont ponctué ma vie de cinéphile. J’espère retrouver dans le jeu le sel qui fait des œuvres de Coppola, Scorsese ou encore De Palma des incontournables.
007: First Light
Le deuxième jeu est 007: First Light. Pour ce titre, je suis partagé entre la frustration de voir un studio faire le choix de la facilité avec une énième origin story alors que James Bond n’est jamais aussi intéressant que quand il est cabossé (voir Skyfall par exemple), et la curiosité de jouer à un titre qui puise clairement ses inspirations dans Uncharted. Sevrés que nous sommes de véritables grands jeux de ce genre depuis 2017, je ne peux qu’être intéressé par ce 007 qui j’espère sera à la hauteur.
