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L’emballement Blue Prince : de l’importance de la nuance et du temps

Florian VerdierParFlorian Verdier
01/05/2025
dans Édito
Accueil Édito
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Parfois, on a l’impression de parler pour ne rien dire. De reprendre des arguments couchés sur papier, discutés autour d’une table, d’un repas, d’une émission, d’un podcast, débattus avec plus ou moins de vigueur, de sincérité. Savoir qui a raison, qui a tort, puis se coucher, pour le lendemain, reprendre là où l’on s’était arrêté. Comme par exemple ici, avec cette lancinante question de savoir « pourquoi avoir mis un 9 à Blue Prince alors que si moi j’y jouais, je lui mettrais 4 ? »

Édito sur l’importance de la nuance et du temps dans la critique vidéoludique.

Clair Obscur…
Split Fiction…
et Blue Prince : 3 jeux que la presse a adoré cette année, mais qu’en restera-t-il vraiment ?

Blue Prince est un jeu sorti le 10 avril 2025. J’en ai réalisé un test pour le site qui se conclut par un très beau 9/10, la note qui me paraissait la plus juste tant le jeu réussit tout ce qu’il entreprend, et n’a guère grand-chose à se reprocher. Mais depuis la levée de l’embargo et un engouement évident à la vue des critiques dithyrambiques qu’il avait générées, le jeu a attiré l’œil sur lui. Mais ce regard était différent. Bien plus critique, bien plus soucieux du détail. Et si effectivement, des gens sont tombés sous le charme, d’autres ont laissé passé minuit sans que le prince charmant n’arrive. Trahis sans doute par une attente bien trop grande, ils et elles ont laissé exprimer leur mécontentement. Tandis que les autres, ceux qui étaient subjugués encore par la grandeur de ce qu’ils avaient joué, ont tenté de leur expliquer comment cette grandeur leur était venue après des petits débuts.

Lors de mon aventure sur Blue Prince, le point qui m’avait le plus titillé était la présence assez contrariante de l’aléatoire. Le choix des pièces, les objets, et les combinaisons de salles à réaliser sont toutes soumises à ce phénomène. Un principe que le jeu tente de mitiger par plein de petites astuces, jusqu’à des upgrades permanentes pour parvenir à vos fins. Mais il était évident que malgré toutes les précautions prises par le titre, ce phénomène d’aléatoire, inhérent à tous les rogue-likes (ou rogue lites), allait en énerver plus d’un. Et manque de chance, je suis de cette catégorie.

Et même si j’ai dû considérer ce point comme le défaut numéro 1 de Blue Prince, je le vois en réalité davantage comme un facteur limitant, qui sera déterminé par la tolérance de chacun. Pas plus que je considère la présence des souvenirs et des armes qui cassent dans Breath of the Wild comme un défaut, pas plus que je considère la fameuse « réduction de la difficulté » de Monster Hunter Wilds comme un défaut.

La réduction de la difficulté est-elle un vrai défaut dans MH Wilds ?
Ces armes qui cassent… quel souvenir !

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que derrière ce que l’on écrit, ce que l’on dit, et ce que l’on synthétise avec une note vaguement aléatoire, il y a tout un passif. Ce dernier s’explique par l’expérience du joueur, sa préférence et sa tolérance aux diverses expériences vidéoludiques. Et ce n’est pas parce que j’ai une opinion particulière qu’elle doit être l’opinion dominante. Et c’est même pour le mieux. On peut aimer ou ne pas aimer un jeu, ce n’est pas grave. Résumé de manière synthétique, il s’agit d’argumenter ce que l’on pense avec honnêteté, et d’écouter les arguments des autres. 

Car le jeu vidéo est fixé, piégé aujourd’hui dans une notion d’instantané. Celle du « le jeu est le meilleur de tous les temps et si ne tu dis pas ça, tu n’as pas compris le jeu vidéo » ou celle du « ce jeu est une catastrophe et si ne tu dis pas ça, tu n’as pas compris le jeu vidéo ». Deux monologues de sourds qui ne font rien avancer si ce n’est flatter les égos des uns, et fulminer celui des autres. 

Mais nous avons un problème, ou plutôt, nous sommes un problème. À tester les jeux en avance, afin d’en fournir un avis éclairé qui sera de toute façon noyé par une pluie de reviews à une date d’embargo, nous participons à cet instantané. Un instantané mais aussi un consensus plus ou moins clair qui se dégage des différents bruits de couloirs et de souris que nous entendons partout, voire que nous discutons. Et tout cela participe quelque peu à lisser, à formaliser un avis qui se retrouve par la suite dans nos médias respectifs. Et il serait malhonnête de dire que cet environnement ne participe pas à changer nos opinions sur certains sujets, même inconsciemment. Comme il serait malhonnête de dire que tout le monde participe à ces échanges.

Que restera-t-il donc de Blue Prince, une fois les louanges adressés ? Que restera-t-il donc de Clair Obscur : Expedition 33, considéré par certains comme une idée de la quintessence du RPG ? Et que restera t-il de tous ces jeux longtemps attendus, très vite oubliés, très vite dépassés, indifférenciés ? Faut-il obligatoirement passer au jeu suivant ou faut-il, au contraire, disséquer l’œuvre que nous avons en face de nous, de manière froide et clinique ?

À  une époque où l’on considère le jeu vidéo comme ayant grandi jusqu’à en faire un art, il me semble ainsi primordial de prendre du recul, et à la lumière de nouveaux éclaircissements, de nouvelles découvertes, d’affiner ce que l’on a à penser. Cesser de prendre l’avis du premier jour comme parole d’évangile, quand bien même la confiance est adressée à la personne prononçant ladite parole. Cesser de prendre la critique, la note, l’avis, l’impression, qu’importe le nom que l’on peut donner, comme la finalité d’un monologue, mais davantage comme le début d’une discussion. Mais d’ailleurs, ne faudrait t-il pas également commencer à mieux définir tous ces termes que nous utilisons à l’emporte pièce ?

Dans le cas de Blue Prince, toutes les réflexions autour du jeu ont permis de soulever des réflexions autour de la jeunesse du studio, de la surabondance du Rogue dans les productions indépendantes (souvent mal maîtrisé), ou encore de l’adrénaline que peut procurer une run parfaite. Une prise de recul sur les choses, anecdotique pour l’instant, mais tellement nécessaire pour la suite. Et si pour certains, Blue Prince constitue l’un des plus grands jeux de tous les temps, seul le temps en réalité nous éprouvera cet état de fait. Un temps débattu autour d’une table, d’un repas, d’une émission, d’un podcast, avec plus ou moins de vigueur, de sincérité…

Tags: Blue PrinceClair ObscurÉditoGOTYNuanceRPGTemps

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