PSI
  • Chroniques
    • Éditos
    • Analyses
    • Dossiers
    • Magazines
  • Interviews
  • Critiques
  • Histoires PlayStation
    • PlayStation Studios
      • Bend Studio
      • Bluepoint Games
      • Firesprite
      • Guerrilla Games
      • Haven Studios
      • Housemarque
      • Insomniac Games
      • Japan Studio
      • London Studio
      • Media Molecule
      • Naughty Dog
      • Nixxes
      • Pixel Opus
      • Polyphony Digital
      • San Diego Studio
      • Santa Monica Studio
      • Sucker Punch
      • Team Asobi
      • Valkyrie
      • XDEV
    • Consoles PlayStation
      • PS1
      • PS2
      • PSP
      • PS3
      • PS VITA
      • PS4
      • PS5
  • À propos
    • L’équipe
    • Nous rejoindre
    • Nos réseaux
Aucun Résultat
Voir Tout Les Résultats
  • Chroniques
    • Éditos
    • Analyses
    • Dossiers
    • Magazines
  • Interviews
  • Critiques
  • Histoires PlayStation
    • PlayStation Studios
      • Bend Studio
      • Bluepoint Games
      • Firesprite
      • Guerrilla Games
      • Haven Studios
      • Housemarque
      • Insomniac Games
      • Japan Studio
      • London Studio
      • Media Molecule
      • Naughty Dog
      • Nixxes
      • Pixel Opus
      • Polyphony Digital
      • San Diego Studio
      • Santa Monica Studio
      • Sucker Punch
      • Team Asobi
      • Valkyrie
      • XDEV
    • Consoles PlayStation
      • PS1
      • PS2
      • PSP
      • PS3
      • PS VITA
      • PS4
      • PS5
  • À propos
    • L’équipe
    • Nous rejoindre
    • Nos réseaux
Aucun Résultat
Voir Tout Les Résultats
PSI
Aucun Résultat
Voir Tout Les Résultats

Conversation avec David Torres, auteur du livre : « Explorer Hollow Knight »

Florian VerdierParFlorian Verdier
03/10/2025
dans Interview, Jeux, PS4, PS5
Accueil Interview
0
PARTAGER
0
VUES

Le 4 septembre prenait fin une interminable attente, celle de la sortie du second épisode de la série Hollow Knight. Ainsi, pour comprendre comment un simple jeu a pu devenir un phénomène culturelle de grande ampleur jusqu’à en faire planter les stores en ligne, nous nous sommes entretenus avec David Torres autour de l’ouvrage « Explorer Hollow Knight : le Renouveau du Metroidvania » qu’il avait rédigé quelques mois plus tôt, chez Third Editions. L’objectif étant de comprendre quelles étaient les clés du succès du premier épisode sorti en 2017, afin d’en tirer des enseignements pour comprendre la déferlante Hollow Knight Silksong.

Florian (PSI) : Bonjour David, merci de m’avoir rejoint pour participer à cet échange autour d‘Hollow Knight. Peux-tu te présenter pour nos lecteurs et lectrices ?

David Torres : Je m’appelle David, comme des milliers de joueurs et joueuses je suis passionné par le jeu vidéo, et par extension amoureux des arts narratifs. J’ai eu la chance de recevoir la confiance de Third Éditions lorsque je cherchais un moyen de parler de la série Doctor Who, l’éditeur ayant ensuite accepté de renouveler ce partenariat pour deux nouveaux manuscrits (le premier sur la saga littéraire Harry Potter, le second dédié à Hollow Knight).

Florian (PSI) : Qu’est-ce qui t’a motivé à écrire sur Hollow Knight pour Third Éditions ? Quel est ton rapport avec le jeu ?

David Torres : Je n’avais jamais écrit de manière professionnelle sur un sujet vidéo-ludique, et Third Éditions m’a offert l’opportunité de parler d’un jeu m’ayant marqué, ne faisant pas encore partie de son catalogue. Le projet en a découle naturellement.
Lors de ma découverte du jeu, j’ai littéralement détesté Hollow Knight. Je l’ai mis de côté rapidement, sans jamais l’oublier pour autant. Un beau jour, le déclic a surgi, j’avais besoin de lui laisser une nouvelle chance. Et quelle surprise, le jeu m’a subjugué. Tout paraissait sublimé par rapport à ma première expérience. Parfois, notre état d’esprit ne nous permet pas d’apprécier certaines expériences à leur juste valeur, c’est toujours intéressant de constater l’évolution de son propre ressenti face à des œuvres données.

Florian (PSI) : Si le succès de la licence n’est pas à démentir aujourd’hui, le Kickstarter a failli ne pas bien se dérouler. Qu’est-ce qui a fait la différence sur le long terme ?

David : Effectivement la campagne Kickstarter ne fut pas un succès colossal. Pire encore, lors de la sortie du jeu, énormément de critiques négatives portant sur différents aspects du jeu furent publiées. Le réalisateur d’Ori s’est d’ailleurs montré particulièrement tranchant quant à Hollow Knight, critiquant sa difficulté ou son rythme. Peut-être que ce manque de visibilité pendant la campagne a permis à Team Cherry de se focaliser sur leurs envies et convictions, ne cédant pas face aux invectives de la communauté.

Sur le long terme, je crois que le suivi du jeu, gratuit, et son contenu, généreux, couplés à une méticulosité enrobant chaque facette du projet (game design, musique, direction artistique, surprises, etc) ont peu à peu convaincu de plus en plus de monde, grâce à un bouche-à-oreille exponentiel. Le merchandising et les partenariats divers (notamment avec Fangamer) ont achevé de faire perdurer la licence dans le temps. Enfin, les nombreux mystères et la narration énigmatique, fragmentée, ont favorisé des échanges et débats fréquents parmi la communauté.

Florian (PSI) : Dans ton ouvrage, tu parles beaucoup de l’ambiance du jeu, de sa mélancolie, de sa tristesse, son courage, voire sa terreur. Ces thèmes universels dans la progression du titre en ont-ils cimenté son succès ? 

David Torres : Il est fort probable que l’atmosphère relativement unique de Hollow Knight parmi le paysage metroidvania ait participé à susciter l’engouement du public. Le fait de tisser un univers et une histoire cryptique ont je pense favorisé l’implication des joueurs, la mythologie interne du jeu devenant une carotte pour beaucoup. D’un autre côté, quelqu’un qui se fiche des implications scénaristiques et apprécie avant tout le gameplay peut lui aussi y trouver son compte, grâce à une progression exigeante et un contenu gargantuesque.

Mais il est vrai que la désolation de Hollow Knight demeure à mon sens une particularité permettant au jeu de se dissocier de ses concurrents.

Dirtmouth et toute sa mélancolie

Florian (PSI) : Le jeu possède un univers riche, et une sublime réalisation : as-tu noté des moments de bascule dans l’aventure, qui transcendent l’expérience du jeu ?

David Torres : Tout d’abord, le sentiment de perte, d’égarement, a énormément fonctionné sur moi. Une fois les premières zones traversées, je me suis senti presque submergé par ce monde souterrain mais magnifique, empli de ramifications, secrets et autres couloirs tortueux.
Lorsque le jeu offre un but précis à travers les trois Rêveurs, il permet de plus de susciter un investissement : l’errance s’offre un objectif et finit de sceller une sorte de pacte avec le joueur qui aurait pu, sinon, se sentir découragé.

Parmi les moments clefs, il convient de citer l’affrontement contre les Mantes, la transformation des Routes Oubliées, le cheminement de la véritable fin, mais aussi bien d’autres segments tout aussi efficaces, comme la traversée du Sanctuaire de la Cité des Larmes, la découverte de Nid-Profond ou la fameuse scène de la banquière.

Florian (PSI) : Hollow Knight est peut-être le premier metroidvania à réellement capturer l’essence de son lore, ce qui a laissé des tas de fans théoriser, expliquer, et s’exprimer sur le jeu : est-elle réellement là, la réussite d‘Hollow Knight ?

David Torres : Complètement ! Comme Celeste ou Deltarune par exemple, le jeu est devenu un incontournable de la scène indé’ notamment grâce à sa communauté. Musiques originales, mods scénaristiques ou axés sur le gameplay, illustrations en pagaille, il y a des talents incroyables qui se décarcassent pour faire vivre la licence en dehors des limites du jeu de base. C’est là une réussite incontestable, car quel intérêt de jouer seul alors qu’on peut ensuite partager sa passion et ses réflexions avec une myriade de fans éparpillés aux quatre coins du monde ? Je ne vois pas de meilleure récompense pour des créateurs.

Vertchemin offre un contraste saisissant avec les Routes Oubliées, pour une esthétique toujours aussi maitrisée

Florian (PSI) : Hollow Knight a relancé, avec d’autres contemporains comme Axiom Verge, l’attrait pour le Metroidvania. Cependant, mis à part quelques cas, aucun ne semble avoir eu la portée d’Hollow Knight . Qu’est-ce qui fait la différence avec les autres ?

David Torres : C’est vrai, et pourtant on a eu la chance d’avoir des expériences incroyables. Les Ori, Blasphemous, Prince of Persia : The Lost Crown sont autant de jeux faits avec passion mais dont l’aura n’est pas aussi aveuglante que cette de Hollow Knight.

C’est une question difficile, car objectivement, ses concurrents possèdent des atouts équivalents. Peut-être la synergie entre les différents systèmes de jeu ont permis d’atteindre un équilibre pérenne ? Peut-être l’écriture a favorisé la mise en place d’une mythologie intrigante et donc attachante ? La direction artistique, atypique, simple, à la fois identifiable et mignonne, a aussi probablement tenu un rôle dans la réussite du jeu.

Je pense que cette notion d’équilibre a son rôle à jouer, un équilibre né d’une approche sans concession, obtuse et absolue, de la part des développeurs.

Mais sinon, je botte en touche !

Florian (PSI) : Dans le livre, chaque chapitre commence et finit par une référence aux Chroniques de Nephim. Pourquoi as-tu jugé nécessaire de les rajouter ?

David Torres : En fait je me dis qu’une histoire, quelle que soit sa forme, doit autant soigner sa forme que son fond. « Explorer Hollow Knight : Le renouveau du metroidvania » demeure un commentaire porté sur le jeu vidéo, mais c’est aussi une histoire à son petit niveau : l’histoire d’un game design, qui véhicule des messages, des émotions, des structures. Tout comme j’ai enrobé mes commentaires sur Doctor Who et Harry Potter de petits moments narratifs, je me suis dit que partager l’exploration d’un personnage permettrait de rythmer la lecture, tout en lui donnant une identité dont ne se parent pas habituellement les dossiers, tests et analyses dédiés au jeu.

Nephim ne constitue pas le cœur du récit, mais elle en incarne une partie, un minuscule fragment qui permet au lecteur de se forger un souvenir de sa lecture. Son parcours est porteur d’espoir et marque une renaissance, ça permet d’offrir aussi une aura positive à ce commentaire. Ce n’est ni très profond ni novateur, peut-être même un peu niais, mais c’est une partie de moi et j’espère que ça permet à l’ouvrage de se forger une identité.

Florian (PSI) : Tu dis dans l’ouvrage que les développeurs sont allés jusqu’à modifier certains écrits pour maitriser leur lore. Que nous dit ce contrôle permanent de la Team Cherry sur sa série, et sa communication ?

David Torres : Je ne sais pas si c’est du contrôle à proprement parler, ou bien une abnégation envers leur œuvre. Par exemple il existe dans Hollow Knight un bug relativement aisé à provoquer, qui permet de devenir invincible. Ce bug n’a jamais été corrigé, au contraire de retouches apportées sur la narration donc.

C’est comme s’ils voulaient sculpter une mythologie, une histoire, dont ils contrôlent chaque détail. Ils jouent ainsi sur ce qui est clair et ce qui reste vague. Par exemple, tout le monde verra la fin du jeu associée à la quête de la fleur, mais chacun y puisera quelque chose de différent. Personnellement j’y ai vu la fragilité de l’espoir, cristallisée dans un objet symbolisant un amour dépassant les frontières, mais d’autres y verront probablement un pouvoir magique, l’expression d’une entité inconnue, ou bien d’autres choses. C’est cette harmonie entre le démonstratif et l’indicible, appliquée à plusieurs éléments mythologiques, qui offre au jeu sa profondeur.

La découverte de la Cité des Larmes est l’un des mots les plus riches scénaristiquement du jeu

Florian (PSI) : Lors de la première en août de Hollow Knight : Silksong, environ 330 000 personnes ont assisté à la bande annonce du jeu. Es-tu surpris de l’engouement pour cette suite ? Comment l’expliques tu ?

David Torres : Oui très surpris ! Je savais que l’engouement était présent, ne serait-ce que par l’invasion des tchats de chaque Nintendo Direct de la part des fans en roue libre (je plaide coupable), ou à travers le feuilleton du subreddit dédié au jeu, qui mériterait presque une analyse sociologique à lui seul. Mais je pensais qu’il s’agissait d’une sorte de bulle, un circuit fermé.

Le changement de communication opéré par Team Cherry entre Hollow Knight (des mises à jour régulières, des interventions sur des réseaux sociaux et forums) et Hollow Knight Silksong (le silence absolu) a aussi probablement joué un rôle essentiel. Les gens ne savaient pas à quoi s’attendre et projetaient leurs espérances, lesquelles ne découlaient que de leur expérience de Hollow Knight, d’une paire de bande-annonces et une poignée d’images. Hollow Knight Silksong était devenu un fantasme, un jeu qui a dépassé, durant cette période, son statut d’œuvre vidéo-ludique. Ce qui s’est confirmé avec sa sortie, qui a été passionnante à observer : les pics d’activité sur Hollow Knight après la diffusion de la date de sortie de Hollow Knight Silksong, les pannes des magasins numériques, l’effervescence collective, les concurrents qui repoussent leurs propres jeux ou qui parlaient du jeu, etc.

Au-delà du jeu lui-même, son impact reste passionnant à observer.

Florian (PSI) : Maintenant sorti il y a quelques semaines, as-tu un premier avis à nous donner (sans spoilers) sur Hollow Knight : Silksong ?

David Torres : Oui bien sûr, mais ce ne sera pas objectif pour un sou ! Hollow Knight Silksong étend à merveille la mythologie de Hollow Knight. En termes de gameplay, il poursuit l’approche du premier opus, mais se permet de renouveler plusieurs strates et couches de systèmes, ce qui permet une liberté accrue des possibilités en cours de partie. De plus, malgré l’évidence d’un cheminement principal, Hollow Knight Silksong recèle de secrets et autres voies détournées permettant la mise en place d’une aventure haute en surprises et richesses. Le jeu s’offre quelques parenthèses bienvenues qui renouvellent sans cesse l’intérêt, bien que l’ensemble soit plus sournois qu’à travers Hollow Knight.

En termes d’univers et de narration, et malgré les ressemblances évidentes, il se détache considérablement de son aîné. Ne serait-ce qu’à travers le fait de ne plus jouer un personnage muet. Narration et gameplay en profitent alors pour s’enlacer et donner vie à une expérience inédite, avec ses hauts (la structure globale) et ses bas (certains passages de collectes un peu redondants).

Le jeu reste cependant à mes yeux tout bonnement excellent, dans son écriture millimétrée, son level design savant ou sa patte artistique hypnotisante. La bande son achève de faire du titre une expérience qui est parvenue à me bouleverser, et je n’ai qu’une hâte après avoir vu la véritable fin : en explorer les mondes recoins pour ausculter cet univers en profondeur.

Le tout début d’une nouvelle aventure…

Florian (PSI) : Comprends-tu les critiques adressées par certains journalistes, et comprends-tu les remarques acerbes faites sur les réseaux sociaux à certains d’entre eux qui ont noté le jeu « sévèrement » ?

David Torres : Oui car le jeu est exigeant, et très rapidement. Il peut même parfois se montrer cruel, notamment en bouleversant les acquis instaurés depuis Hollow Knight, ou en changeant subitement les règles. Et d’un autre côté, ces pics de difficulté résonnent avec l’injustice de Pharloom (le royaume qui accueille l’intrigue du jeu), et la satisfaction qui en découle une fois qu’ils sont surmontés en devient plus satisfaisante que jamais. Mais les développeurs demandent aux joueurs de maîtriser régulièrement chaque parcelle du gameplay pour pouvoir progresser, ce qui n’est pas adapté à la diversité du grand public. C’est un choix de game design ne faisant aucune concession, et si je trouve difficile de dire si c’est bien ou pas, je comprends à la fois l’intention mais aussi celles et ceux qui trouvent cet axe injuste.

Florian (PSI) : Merci beaucoup David pour cet entretien ! Ce fut un plaisir d’avoir pu échanger avec toi sur Hollow Knight et son succès.

David Torres : Merci de m’avoir donné la parole !

Pour vous procurer l’ouvrage de David Torres  » Explorer Hollow Knight : le renouveau du Metroidvania« , cliquez sur le lien.

Merci à Third Éditions pour l’envoi de l’ouvrage qui nous a permis de réaliser cette interview.

Tags: Hollow KnightindépendantInterviewPS5Silksong

Publications similaires

Critique : Baby Steps n’est pas pour vous, bande de cadums !
Critique

Critique : Baby Steps n’est pas pour vous, bande de cadums !

01/10/2025
Conversation avec Woum, développeur de Kitty’s Last Adventure
Interview

Conversation avec Woum, développeur de Kitty’s Last Adventure

28/09/2025
An interview with Yuka Kitamura, legendary composer of Elden Ring, Bloodborne, Dark Souls 3 and Sekiro
Interview

Conversation avec Yuka Kitamura, compositrice de Bloodborne, Dark Souls 3, Sekiro et Elden Ring

31/08/2025
An interview with Yuka Kitamura, legendary composer of Elden Ring, Bloodborne, Dark Souls 3 and Sekiro
Interview

An interview with Yuka Kitamura, legendary composer of Elden Ring, Bloodborne, Dark Souls 3 and Sekiro

31/08/2025
X-twitter Youtube Link

© 2025 PSI – Tous Droits Réservés | Mentions légales.

Bon Retour!

Login to your account below

Mot de Passe Oublié?

Retrouvez votre Mot de Passe

Entrez votre Pseudo ou email pour rénitialiser votre mot de passe

Connexion
Aucun Résultat
Voir Tout Les Résultats
  • Chroniques
    • Éditos
    • Analyses
    • Dossiers
    • Magazines
  • Interviews
  • Critiques
  • Histoires PlayStation
    • PlayStation Studios
      • Bend Studio
      • Bluepoint Games
      • Firesprite
      • Guerrilla Games
      • Haven Studios
      • Housemarque
      • Insomniac Games
      • Japan Studio
      • London Studio
      • Media Molecule
      • Naughty Dog
      • Nixxes
      • Pixel Opus
      • Polyphony Digital
      • San Diego Studio
      • Santa Monica Studio
      • Sucker Punch
      • Team Asobi
      • Valkyrie
      • XDEV
    • Consoles PlayStation
      • PS1
      • PS2
      • PSP
      • PS3
      • PS VITA
      • PS4
      • PS5
  • À propos
    • L’équipe
    • Nous rejoindre
    • Nos réseaux

© 2025 PSI - Tous Droits Réservés. Mentions légales.