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Le retour réussi de Prince of Persia : la marche à suivre pour Ubisoft ?

Yacine OualiParYacine Ouali
30/09/2025
dans Analyse
Accueil Analyse
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Après 14 longues années dans les limbes, Prince of Persia est enfin revenu l’année dernière avec l’excellent épisode The Lost Crown, un metroidvania développé par Ubisoft Montpellier et récompensé du titre de « Jeu de l’année » aux Pégases. Cette année, ce fut le tour il y a quelques jours à peine du studio bordelais Evil Empire, de revitaliser le personnage créé par Jordan Mechner avec The Rogue Prince of Persia, un roguelite diablement entraînant. Et l’année prochaine, nous aurons théoriquement droit au remake de l’épisode le plus populaire de la licence, Les Sables du Temps, par l’équipe de Montréal, studio interne le plus important d’Ubisoft. Avec une telle actualité après tant d’années d’absence, et surtout avec un retour – pour le moment – d’une telle qualité, le renouveau de Prince of Persia pose une question d’ordre structurel pour l’éditeur français. Et si le chemin vers la croissance passait justement par ce type de production, et non par les superproductions ratées de ces dernières années ? Analyse.

De gauche à droite : The Lost Crown, Rogue, et les Sables du Temps

« The Lost Crown » et « Rogue » : deux épisodes indéniablement réussis pour relancer Prince of Persia

14 ans. Vous rendez-vous compte d’à quel point cela peut être long ? Quand l’épisode « Les Sables Oubliés » de Prince of Persia sortait en mai 2010, votre chroniqueur ici présent était encore au collège. Une décennie et demi plus tard, me voilà plongé dans le monde du travail quand le retour d’une licence presque oubliée est enfin devenu réalité. Avec The Lost Crown, Ubisoft réalisait l’année dernière une triple réussite : relancer l’une de ses IP historiques avec un jeu de qualité, réitérer l’intérêt pour le remake des Sables du Temps, et différencier la saga d’Assassin’s Creed pour que les deux puissent enfin vivre côte à côte sans que les Assassins ne viennent plus phagocyter les Princes.

Car oui, la raison principale d’une telle traversée du désert pour Prince of Persia n’est autre que le succès impressionnant d’Assassin’s Creed. Imaginée au départ comme un prolongement des aventures du prince de Perse de manière réaliste, la saga Assassin’s Creed est devenue une telle poule aux œufs d’or pour Ubisoft que Prince of Persia ne pouvait plus exister à côté avec tant de similarités. C’est après les décevants Sables Oubliés que Prince of Persia fut véritablement… oublié. Et au fond, ce n’est pas un hasard que l’intérêt retrouvé d’Ubisoft pour le Prince, en particulier s’agissant du remake des Sables du Temps qui sera un jeu d’action aventure à l’image de son IP phare, arrive justement à une période où Assassin’s Creed fatigue, patine et peine justement à se renouveler.

Mais en attendant ce remake dont la qualité finale reste bien évidemment à juger, Prince of Persia est revenu sur le devant de la scène en réimaginant ses premières amours, comme une manière pour Ubisoft de tâter le terrain avant la sortie du grand titre. C’est là qu’est venu s’insérer The Lost Crown. Épisode en 2D surfant sur l’un des genres à la mode actuellement, à savoir le metroidvania, le jeu développé par Ubisoft Montpellier a coché toutes les cases que l’on pouvait attendre d’un Prince of Persia dans l’ombre d’Assassin’s Creed. Non content de s’éloigner de l’action aventure et des graphismes réalistes, The Lost Crown s’est aussi distingué par un gameplay réellement réussi et une maîtrise du game design plus vue chez Ubisoft depuis peut-être AC Origins.

En remettant Jordan Mechner au centre du jeu et en confiant la licence à une équipe stable et passionnée, le résultat a dépassé toutes les attentes au niveau critique. De cela, deux conclusions peuvent être tirées. La première est que oui, Prince of Persia peut coexister avec Assassin’s Creed, à condition de suffisamment s’en différencier. La seconde est que des jeux à l’échelle plus resserrée, avec des équipes plus petites, peuvent donner à Ubisoft un cachet critique tout aussi voire plus important que ses grandes licences AAA, engoncées dans des temps de développement et des allers-retours entre studios qui minent la qualité et la cohérence globales.

Prince of Persia : The Lost Crown, le jeu le mieux critiqué d’Ubisoft depuis Mathusalem

Cette année, un deuxième épisode de Prince of Persia vient affirmer le retour en sainteté de la licence. Fini le metroidvania, place cette fois au roguelite avec un jeu sobrement titré… Rogue, et une stratégie intéressante de la part d’Ubisoft avec une externalisation du développement dans le studio bordelais Evil Empire. Spécialisés dans le roguelite, ou « roguevania » comme ils aiment le dire après des années passées à travailler sur Dead Cells avec l’équipe de Motion Twin, les bordelais d’Evil Empire ont prouvé pour Ubisoft que l’externalisation pouvait être une solution pour les licences que l’éditeur n’a pas le temps ou la volonté de relancer (coucou Splinter Cell), et surtout que cela n’a pas d’impact sur la qualité quand le partenaire est bien choisi. Extrêmement précis dans son gameplay et musicalement envoûtant, The Rogue Prince of Persia est, un an après The Lost Crown, une nouvelle réussite vidéoludique et critique pour la saga, qui montre qu’elle a définitivement sa place dans le portfolio d’Ubisoft aux côté des mastodontes que sont AC, Far Cry et Rainbow Six.

Un échec commercial pour un franc coup d’arrêt : le nerf de la guerre ne change pas

Toutes ces louanges pour le retour de Prince of Persia sont bonnes à dire, mais qu’en est-il de l’unique chose qui intéresse réellement Ubisoft, à savoir l’argent ? De ce côté, la situation n’est pas tout à fait au beau fixe. En octobre 2024, nous apprenions en effet chez Origami que l’équipe de The Lost Crown avait été tout bonnement démantelée à la suite des mauvaises ventes de son jeu, et que les développeurs avaient été dispatchés sur d’autres licences d’Ubisoft. Ce fut là une bien mauvaise nouvelle pour Prince of Persia, car l’équipe montée par Ubisoft Montpellier était expérimentée et soudée, ce qui est l’une des clés dans le jeu vidéo pour pouvoir développer un bon titre.

Ainsi, autant le retour de Prince of Persia a été indéniablement réussi en termes purement vidéoludiques et critiques, autant ce succès n’a pas été suivi d’effets sur les ventes. Il sera intéressant de voir l’évolution du nombre de joueurs de l’épisode Rogue, lui qui est sorti sur le PlayStation Plus et le Game Pass en plus d’être achetable à l’unité. Si Ubisoft ne pourra bien sûr pas démanteler le studio Evil Empire en cas de mauvaises statistiques, un échec commercial du titre pourrait sonner le glas de la stratégie d’externalisation de l’éditeur français aussi vite qu’elle aura commencé.

Et au-delà de cet épisode Rogue, les espoirs d’Ubisoft et des fans résident bien évidemment dans le remake des Sables du Temps, dont le développement est trop avancé pour être annulé (espérons-le), et qui sera véritablement le jeu avec lequel l’éditeur mesurera la popularité de Prince of Persia avant de lancer ou non le développement de nouveaux jeux. Mais cela pourrait tout autant être une sorte de chapitre qui se referme avec trois jeux en trois ans pour ne pas nous décevoir outre mesure avec un épisode AAA, avant d’aller faire revivre d’autres licences (coucou Rayman) ou de revenir aux fondamentaux. Car comme je l’écris plus haut, le nerf de la guerre pour Prince of Persia est toujours de se différencier d’Assassin’s Creed. Mais après deux jeux en 2D et un remake, la 3D action-aventure semble logique.

Sauf que… vous avez compris.

Au-delà des ventes, Prince of Persia pourrait s’intégrer dans une stratégie globale mieux réfléchie

Ce n’est un secret pour personne désormais : les jeux AAA prennent de plus en plus de temps, voire trop de temps, à être développés aujourd’hui. Avec la production, les salaires et le marketing à payer, l’avenir d’un studio et parfois même d’un éditeur réside parfois en le succès d’un seul produit sur plusieurs années. Et après moult échecs, il semblerait que l’industrie soit enfin arrivée à la conclusion que tant d’autres ont déjà prophétisée, aux premiers rangs desquels des légendes telles que Shuhei Yoshida ou Shawn Layden : cette manière de faire n’est plus viable.

Et pour remédier à cela, plusieurs stratégies existent. D’aucuns, et ils sont nombreux, se penchent vers le jeu service. D’autres cherchent à réduire les temps de développement au prix de la réduction de leurs ambitions. D’autres enfin adoptent une stratégie d’alternance, en remplissant leur catalogue d’une myriade de « petits » titres pour atténuer les risques de leurs gros jeux. C’est précisément là que se situe l’avenir de Prince of Persia de mon humble avis, et que se situe plus largement la marche à suivre pour Ubisoft. Que ce soit en externalisant des développements ou en faisant monter en puissance de « petits » studios internes, l’éditeur dirigé par Yves Guillemot pourrait remplir son calendrier de sorties et multiplier les (bonnes) productions afin de réduire le risque lié aux échecs commerciaux de ses grandes licences, et ce même si les plus petites productions n’ont pas toujours le retour sur investissement escompté. Tout ici est question à la fois de quantité ET de qualité.

C’est ce que nous pouvons souhaiter à Prince of Persia, dont le retour sera vraisemblablement suivi de celui de Rayman (c’est plus ou moins officiel), lui aussi dans les limbes depuis plus d’une décennie. Et par la suite, pourquoi ne pas espérer revoir du Splinter Cell ou même du Immortals Fenyx Rising ?

Et ce qui est encourageant, c’est qu’Ubisoft semble déjà commencer à adopter cette stratégie depuis Assassin’s Creed Mirage. Après ce titre, qui est déjà en lui-même un « petit » Assassin’s Creed calé entre Valhalla et Shadows, l’éditeur a alterné entre « grosses » et « petites » productions, avec respectivement Just Dance puis Avatar, Prince of Persia : The Lost Crown puis Skull and Bones, XDefiant puis BGE 20th Anniversary, Star Wars Outlaws puis un énième Just Dance, AC Shadows puis The Rogue Prince of Persia…

Telle pourrait donc être la marche à suivre pour Ubisoft avec ce retour réussi de Prince of Persia. Ce que je souhaite réellement, au-delà de la santé d’Ubisoft, c’est que la licence s’installe à nouveau dans la durée au sein du portfolio de l’éditeur français. J’ai le même espoir aussi pour Rayman, qui mérite vraiment un retour.

Alea Jacta Est ou alors Sic Parvis Magna, selon les affinités !

Tags: 2DEvil EmpireJordan MechnerMetroidvaniaPrince of PersiaPrince of Persia : Les Sables du TempsPrince of Persia : The Lost CorwnRogueliteThe Rogue Prince of PersiaubisoftUbisoft MontpellierUbisoft Montréal

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