En juin 2021, Bungie a entamé une chasse aux tricheurs présents dans Destiny 2. A leur tête, ce sont les fournisseurs de mods AimJunkies et Phoenix Digital qui étaient ciblés par une enquête pour non respect des droits d’auteurs. La cour fédérale de Seattle a finalement rendu sa décision.
C’est via le média Torrentfreak rapporté par VGC que nous apprenons le classement sans suite de la plainte de Bungie pour non respect des droits d’auteur. En effet, le studio récemment racheté par PlayStation tente de combattre la présence de tricheurs sur Destiny 2 par tous les moyens. Cependant, un flou juridique entoure l’utilisation de mods permettant de modifier le jeu afin d’être plus performants, notamment dans les modes de jeux compétitifs. AimJunkies a en effet rappelé, dans sa demande de classement de l’enquête, qu’aucune loi américaine n’interdit la triche et la création de mods. Les arguments de Bungie n’ont pas su convaincre le juge Thomas Zilly.
Bungie n’a pas apporté suffisamment de faits pour prouver qu’AimJunkies et Phoenix Digital ont copié des éléments constitutifs du travail de Bungie.
Juge Thomas Zilly, rapporté par VGC
Si l’accusation de non respect des droits d’auteurs a été classée sans suite, il reste cependant une autre accusation pour contrefaçons qui va continuer. En ce sens, AimJunkies a d’ores et déjà retiré Destiny 2 de la liste des mods disponibles. D’autres studios ont tenté par le passé de s’en prendre aux fournisseurs de logiciels de triche tels que Take-Two Interactive, Epic Games ou encore Activision-Blizzard. Ce dernier continue par ailleurs activement sa chasse aux tricheurs présents dans Call of Duty Vanguard et Warzone. Cette semaine, une nouvelle vague de bannissements a concerné 54 000 comptes suspectés d’avoir utilisé des logiciels de triche. Espérons que les studios trouvent une solution pérenne pour que le phénomène ne gâche tout simplement pas le plaisir des parties compétitives.