Souvenez-vous, nous vous en parlions dès le 4 février : Sony prévoit, depuis octobre 2020, de racheter Crunchyroll, géant japonais de l’animation. C’est désormais chose faite, avec une annonce par communiqué qui indique une transaction à hauteur de 1,175 milliards de dollars. Nous vous expliquons toutes les ramifications de ce rachat ci-dessous.
Reprenons tout d’abord la situation par le début : à l’heure où sont écrites ces lignes, Sony possède donc Crunchyroll, en plus de Funimation et Wakanim. Avec ces trois entités, Sony a une position de quasi-monopole dans le secteur de l’animation. Cela vient s’ajouter aux participations de la firme japonaise dans des entreprises comme Kadokawa, qui possède par exemple From Software (Demon’s Souls, Elden Ring), et CyberAgent, qui possède le géant du jeu mobile Cygames.
En ce qui concerne Crunchyroll, sachez que c’est une entreprise de streaming vidéo spécialisée dans l’animation japonaise (films, séries, dramas). Jusqu’à peu, Crunchyroll appartenait au géant américain AT&T. En février, le service comptait 5 millions d’abonnés, et 120 millions d’utilisateurs.
Maintenant que la situation est claire, Sony nous apprend par son communiqué que son objectif est de créer une expérience « unifiée » de streaming, avec donc un abonnement par lequel les services de Crunchyroll et de Funimation seraient accessibles. Selon Eurogamer, cette offre de streaming, si elle serait offerte pour elle-même, entrerait aussi dans les plans de Sony pour un nouvel abonnement premium au PlayStation Plus, qui inclurait donc les services déjà existants avec l’offre d’animation.
Si nous n’avons pas d’information officielle pour l’instant, on peut aisément imaginer que Crunchyroll et Funimation pourraient être inclus dans le fameux « Video Pass« , ce service actuellement en bêta en Pologne et qui ajouterait à l’abonnement PS+ du contenu audiovisuel. Affaire à suivre donc, mais si cela se concrétise, ce serait un mouvement important de la part de Sony, qui présenterait un service complet incluant du jeu vidéo, de l’audiovisuel classique et de l’animation, le tout avec du contenu gargantuesque et de qualité.
Un game changer, en bon français.