Cette année à la Paris Games Week, les joueurs ont eu la chance de jouer à la démo de l’un des jeux les plus attendus de 2024 : Final Fantasy VII Rebirth. Deuxième partie du remake de FF7, le titre de Square Enix (prévu le 29 février 2024) avait déjà été montré au Tokyo Game Show début septembre. Quand on voyait la promotion à laquelle ce jeu a droit, qui est à la hauteur des attentes mais qui s’est aussi faite au détriment de Final Fantasy XVI, on ne pouvait qu’être impatients de mettre la main sur la partie jouable. De même, nous étions aussi très intéressés par le nouveau Prince of Persia : The lost crown, le premier épisode dans la série d’Ubisoft en 14 ans. Voici nos previews de ces deux jeux ci-dessous.
Final Fantasy VII Rebirth : une nouvelle réussite pour Square Enix ?
Ces derniers temps, les fans de Final Fantasy sont gâtés. Le remake de Final Fantasy VII, l’un des plus grands jeux de tous les temps, est sorti en 2020. Cette année, nous avons eu le droit à Final Fantasy XVI, un épisode inégal mais malgré tout envoûtant dans une fantasy un peu plus médiévale que d’habitude. Le 29 février 2024 enfin, la deuxième partie de la trilogie de remakes de Final Fantasy VII, nommée Rebirth, sortira enfin pour clôturer ces trois années bien remplies.
L’engouement pour Final Fantasy VII Rebirth à la Paris Games Week était palpable. Après plus d’une heure attente, nous avons enfin pu tester la démo jouable d’une trentaine de minutes, qui proposait deux gameplays distincts, déployant un éventail captivant de fonctionnalités et de graphismes repensés.
La première démo nous a plongés dans un moment charnière de l’intrigue. Sans rien spoiler évidemment, elle réunissait Cloud, Sephiroth et Tifa, et tout était fait pour mettre en avant la mise en scène du titre, avec un game design plus linéaire orienté sur l’action, à l’image de ce qu’était la première partie du remake. Nous étions alors en terrain connu. L’utilité de cette démo est pour Square Enix de montrer le perfectionnement de la formule par rapport au titre précédent, comme une suite classique doit le faire, avec des graphismes évidemment amélioré, un gameplay plus fluide, et une quantité de petits ajouts qui rendent l’expérience mieux équilibrée qu’auparavant. Si vous étiez inquiets, cela n’a ainsi plus raison d’être. Si Final Fantasy XVI a bénéficié de toutes les ressources du studio, on voit bien que les développeurs les plus expérimentés ont été mis sur Rebirth.
La seconde démo, quant à elle, est vraiment celle qui a montré les nouveautés du titre, la plus importante étant la volonté de Square Enix de lorgner quelque peu vers le monde ouvert avec des zones plus vastes à explorer, un peu à la manière, toutes proportions gardées, de ce que proposait Naughty Dog avec Uncharted 4 et Lost Legacy. Nous avons alors été emmenés hors des confins de Midgar vers une destination inconnue, offrant ainsi une perspective intrigante sur la direction narrative et artistique. S’il est difficile d’apporter une conclusion sur la réussite ou non de cette expérimentation chez Square Enix, du fait du petit temps accordé pour explorer la zone, nous pouvons d’ores et déjà constater que l’essai, s’il montre évidemment quelques limites, est intéressant. Nous avons en tout cas hâte, lorsque le jeu sera sorti, de nous attarder plus longuement sur cette tentative de Final Fantasy, qui n’est ni en monde ouvert ni en linéaire, mais dans un juste milieu dont l’équilibre reste à prouver.
Là où Rebirth nous a absolument convaincus cependant, c’est bien évidemment sur deux points qui faisaient déjà la force du premier opus du remake : la qualité graphique et le système de combat. Du côté graphique, le jeu redéfinit Midgar et ses environs avec une esthétique à couper le souffle, non seulement sur les environnements mais aussi et surtout sur la modélisation des personnages. De l’autre côté, le système de combat, s’il reste sur les bases du jeu de 2020, reçoit de nouvelles fonctionnalités bienvenues avec des combos plus jouissifs entre les personnages et une profondeur tactique accrue, ce qui rend le tout encore plus stratégique. Cela se ressent surtout lors des combats de boss, réellement époustouflants, et qui promettent une expérience ludique exceptionnelle en 2024.
Voici donc, en attendant le 29 février 2024, ce que nous avons pensé de la démo de Final Fantasy VII Rebirth présentée à la Paris Games Week. En attendant la sortie du jeu et notre critique, vous pouvez retrouver dans cet article toutes les informations déjà dévoilées par Square Enix, histoire de ne rater aucun élément d’importance avant de vous lancer dans l’aventure.
Prince of Persia – The lost crown : enfin le réveil du géant endormi ?
14 ans. Rendez-vous compte ! Il aura fallu 14 ans pour voir le retour de Prince of Persia sur nos consoles, après l’épisode mal aimé « Les sables oubliés » sorti en 2010. Licence phare des années 1990 et du début des années 2000, Prince of Persia aura souffert d’une qualité moindre sur ses derniers opus et surtout de la montée en puissance d’Assassin’s Creed, qui a rendue son père spirituel complètement obsolète aux yeux d’Ubisoft.
Mais ça, comme le dit l’adage moderne, c’était avant. Le 18 janvier 2024, un nouveau Prince of Persia sera enfin là. Et avec lui, un certain retour aux sources, puisque le titre développé par Ubisoft Montpellier revient à un mélange entre la 2D et la 2,5D. Peut-être cela est-il pour Ubisoft une manière de tâter de terrain pour voir si le public suivra, avant le remake des Sables du Temps qui sera lui aussi une manière pour l’éditeur français d’analyser la viabilité de la licence à l’époque contemporaine.
À la Paris Games Week, pas de démo monstrueuse cependant. La partie jouable présentée aux joueurs n’a duré qu’une dizaine de minutes tout au plus. Nous avons ainsi pu avoir un petit aperçu du scénario, qui s’annonce intéressant, et bien évidemment du gameplay, qui nous a assez plu pour nous donner envie d’en voir plus en début d’année prochaine. Ce que nous pouvons vous dire, c’est que Prince of Persia : The lost crown semble faire preuve d’une grande cohérence dans son game design. Grâce à un gameplay fluide et une expérience plateforme qui nous a paru bien pensée, l’expérience promet d’être rafraîchissante, ce qui au fond ne devrait pas nous surprendre tant que cela vu le pedigree d’Ubisoft Montpellier, qui a développé les excellents Rayman Origins et Legends, véritables pépites du jeu de plateforme. Notons aussi que comme ses pères spirituels, ce Prince of Persia offrira de jolis panoramas et une belle expérience visuelle, dans un monde enchanteur qu’il nous tarde de plus explorer.
Outre le gameplay pur à la plateforme, qu’Ubisoft Montpellier maîtrise, l’autre attrait de ce nouveau Prince of Persia est le combat. Toujours difficile à designer dans un jeu en 2D, le combat semble ici avoir des bases plutôt solides. L’équilibre paraît avoir été bien dosé entre la complexité tactique et l’accessibilité, offrant une prise en main agréable.
Entre nostalgie et innovation, ce Prince of Persia : The lost crown pourrait bien signer, du moins nous l’espérons, un retour de la licence sur le devant de la scène. Bien entendu, notre sentiment devra être confirmé sur un temps plus long qu’une dizaine de minutes. Rendez-vous donc en janvier 2024 pour le verdict !