D’après un brevet déposé en avril, Sony serait proche d’inclure les jeux de la PS5 dans le PS Now. Le brevet garantirait aussi l’inclusion des jeux de la… PlayStation 6 dans le service de streaming. Voici toutes les explications.
Presque un an après la sortie de la PS5, l’inclusion de ses jeux dans le PlayStation Now se fait encore attendre. Selon le site DualShockers, qui a rapporté l’information, le blocage principal est, comme depuis quelques mois, la pénurie de semi-conducteurs, qui force Sony à se concentrer d’abord sur la production de consoles à la base, avant de penser à modifier son hardware pour permettre au PS Now de lire les jeux next-gen.
L’autre blocage est l’architecture même du PS Now, qui a été lancé à l’époque du harware compliqué de la PS3, et pour lequel Sony avait réussi l’adaptation à la PS4. Le problème ici est que la PS5, avec son SSD à la place d’un HDD, a posé des questionnements supplémentaires pour un service dont l’architecture a donc très peu changé depuis la fin des années 2000. Avec le brevet déposé en avril, qui s’intitule « Stockage réseau ultra-rapide et sans latence » (Ultra high speed low latency network storage dans la langue de Shakespeare), vise à utiliser les nombreux processeurs NVME de la PS5 pour les faire travailler ensemble, et ainsi faciliter le streaming sur le PS Now. Le système permettra aussi de surveiller l’évolution des données de chaque processeur, pour changer de processeur principal en fonction de l’importance des données passant entre eux, ce qui est une fonctionnalité indispensable au bon fonctionnement des jeux next-gen.
Une préparation, déjà, pour le PS Now sur Playstation 6
Outre l’inclusion des jeux PS5 dans le PS Now, la manière dont Sony prévoit la nouvelle architecture du service dans le brevet témoigne aussi de la volonté de la firme japonaise de préparer le terrain pour ses futures consoles. À ce titre, le brevet prévoit ainsi de retirer des « blocs de données » de plusieurs processeurs à la fois, pour les analyser d’une traite. De cette manière, les données de streaming pourraient être lues encore plus vite, atteignant de ce fait la vitesse supérieure que le SSD de la PlayStation 6 devrait avoir.
Pour les plus technophiles d’entre vous, voici le brevet déposé par Sony en avril (ce qui implique que l’entreprise travaille dessus depuis un moment déjà) :