Helldivers 2, c’est le million de ventes en 72h et un nombre de joueurs simultanés absolument record pour une production PlayStation. Vendue sur Steam avec un pic d’utilisateurs PC qui ne cesse d’être battu, le jeu est un carton inattendu. Les 73 000 joueurs simultanés pour la version Steam de God of War nous ramèneraient presque à un autre temps… La stratégie nouvelle de la firme japonaise consistant à sortir certains jeux vidéo (à dominante multijoueur) le même jour sur PC et PS5 porte immédiatement ses fruits. Sony est (encore) loin d’en faire autant pour la parution de ses AAA solo narratif chéris. Cependant, les lignes bougent, et parfois plus vite qu’on peut l’anticiper. L’avenir nous dira la suite. En attendant, voici notre critique et premier bilan sur l’un des jeux du moment, mais aussi la suite de la licence Helldivers créée par les talents de la société suédoise Arrowhead Game Studios.
Quasiment huit ans pour développer cette « farce »
Le mot vient directement du directeur d’Arrowhead Game Studios, Johan Pilestedt, qui a remercié les joueurs et célébré la sortie de son titre en se fendant du message suivant :
Au bout de quelques heures, si ce n’est minutes de jeu, nous comprenons facilement l’usage du mot « farce » pour qualifier l’expérience Helldivers 2. Les adeptes de l’humour décapant du film Starship Troopers (Paul Verhoeven, 1997) seront sans doute aux anges manette en mains. Nous incarnons, en tant que joueur, un de ces soldats totalitaires aussi fou que remplaçable sur qui repose le poids de toute une galaxie à sauver. L’enjeu est extrêmement simple mais paradoxalement très fort. Nous devons assurer la protection de la Super-Terre et repousser des hordes de terminides et autres robots tueurs. Finalement, il n’en faut parfois pas plus pour embarquer dans un jeu-service. Un gameplay plaisant, un sentiment de progression et un univers cohérent avec des PNJ qui scandent « Pour la démocratie ! » à tout bout de champ afin de motiver notre bonne vieille escouade totalitaire. S’en suivent quelques poignées de mains au nom de la liberté et nous voici déjà les fesses dans un hellpod, prêt à en découdre comme jamais !
Mais avant d’en arriver à l’expérience proposée par Helldivers 2, celle d’un jeu de tir à la troisième personne (avec une vue FPS actionnable d’un simple clic), Arrowhead Game Studios est passé par la création de jeux en 2,5D, avec une caméra vue-du-dessus. En somme, un autre point de vue requérant une expertise technique différente de celle demandée par la création d’un jeu 3D à troisième et première personne. Toutefois, les suédois ne sont pas partis de nulle part. Magicka (2011), premier jeu primé du studio (GOTY aux Swedish Game Awards), portait déjà en lui l’essence coopérative, que l’on retrouvera en 2015 dans le premier Helldivers qui viendra avec une autre caractéristique au cœur de sa propre suite : les environnements de jeu générés de manière procédurale. Si Arrowhead a mis huit ans à faire revenir la licence, ce n’est pas pour autant une révolution, mais bel et bien une évolution majeure. Cette dernière est-elle donc réellement pertinente ?
Le paradis n’est jamais sans compromis
La dimension multijoueur aussi forte d’un titre comme Helldivers 2 fait qu’on peut lui pardonner une réalisation assez sommaire toujours compensée par un univers suffisamment nourri d’éléments contextuels pour satisfaire nos « besoins d’immersion ». Évidemment, nous aurions préféré avoir des biomes extrêmement séduisants à l’œil, comme peut en présenter un certain Horizon Forbidden West. Mais si la console pour y jouer est potentiellement la même, les genres et ambitions ludiques ne sont absolument pas comparables. Le jeu d’Arrowhead est pensé pour être un système efficace de génération de parties, avant tout coopératives, où le plaisir pris réside principalement dans la diversité des situations de jeu et des défis remplis par les joueurs. Sur ça, le jeu est une petite réussite. « Petite » car le temps sera notre indispensable allié pour dresser un bilan plus définitif dans quelques mois au détour d’un live sur notre chaîne Twitch ou lors d’un podcast « retour sur » un an ou six mois après sa sortie. La composante jeu-service du titre est déjà analysable, nous y reviendrons un peu plus loin. C’est en tout cas un titre qui est amené à évoluer, au gré de son succès. Les serveurs seront étendus pour accueillir plus de joueurs mais, surtout, les contenus pourront se cumuler et le titre se renouveler. Ce qui va être pointé dans notre test est donc à relativiser, voire à tempérer selon l’évolution du jeu qui semble très soutenu par ses créatrices et créateurs, en atteste la campagne de recrutement à venir au sein d’Arrowhead.
Cette invitation à nuancer certains de nos retours les plus critiques sur le jeu est forcément en relation avec les nombreux bugs que nous avons pu rencontrer sur les deux versions testées : PlayStation 5 et PC. Nous pourrions en faire un malheureux florilège : crashs purs et simple avec obligation de relancer le jeu, chute drastique des images par seconde au cours d’une session sur PS5, personnage coincé entre différents éléments du jeu avec obligation de demander à un de ses partenaires de mettre fin à ses jours pour revenir sur la map… Bref, le bilan des bugs est salé. Pour autant, n’oublions pas que le titre est très régulièrement patché, ce qui devrait arranger les choses. Cependant, nous ne serions pas honnêtes si nous vous disions que ces problèmes souvent bloquants n’ont pas entaché la qualité de nos parties. C’est un point sur lequel Arrowhead devra redoubler d’attention et d’efforts, sans tout excuser par la procéduralité du jeu. Certes, elle peut générer des situations rocambolesques, c’est même une petite promesse du jeu. Mais un bug reste un bug, et il apporte plus de négatif que de positif aux expériences de jeu.
Une machinerie bien huilée
Efficace : voici le terme un peu facile (nous avons heureusement assez de lignes pour le clarifier et le justifier) qui pourrait synthétiser l’expérience Helldivers 2. Celle-ci se divise en au moins deux temps. Il y a le temps de l’extermination et le temps du réarmement (appelons-les ainsi). Le second permet de se préparer au premier, dans votre magnifique destroyer. Au sein de ce « vaisseau-mère », il est question de gestion et de planification. Et oui, la guerre intergalactique ne s’improvise pas, elle se prépare au mieux. Là où le titre fait fort, c’est qu’il n’est pas loin d’exceller dans la gestion des récompenses décrochées par les joueurs lors du premier temps, celui de l’extermination (un effort s’il-vous-plaît !). Comme tout jeu-service réussi dans ses mécaniques de progression, Helldivers 2 nous fait très vite entrer dans une course (potentiellement infernale) aux monnaies virtuelles. Avant qu’elle ne reçoive un lot de haine injustifié, saluons plutôt l’équipe qui propose à cette heure deux battle passes permanents dont l’un payant (9,99€) mais aussi déblocable grâce aux « piécettes » dûment acquises via la mission quotidienne (généralement assez généreuse avec un bon ratio temps/récompenses) et l’enchaînement des parties. S’il est donc bien question de points, de supers-crédits, de monnaie premium, le jeu-service d’Arrowhead ne tend pas vers le pay-to-win pour autant. C’est rassurant et agréable pour la communauté de joueurs, dont nous faisons désormais partie.
Nous parlions de quasi-excellence en matière de gestion des récompenses, celle-ci s’exprime notamment à travers un système très bien pensé de stratagèmes. Pour en débloquer et en affecter de nouveaux à notre vaisseau, il est nécessaire de jouer jusqu’à échouer face à la coriacité adverse (n’affrontez pas les robots en premier…) et de rejouer en augmentant la difficulté pour maximiser les ressources obtenues en fin de mission. Vous commencez sans doute à percevoir l’intelligence du système conçu par l’équipe derrière ce titre. Une fois tout cela bien assimilé, Helldivers 2 devient rapidement addictif. On complète sa panoplie de stratagèmes pour bénéficier de largages aériens plus intéressants car une fois sur le terrain de jeu, nous ne sommes que quatre joueurs (idéalement) face à des dizaines d’ennemis à terrasser. Le soutien de notre vaisseau est donc primordial, c’est en jouant que nous pourrons l’améliorer et déployer de véritables stratégies d’attaque mais aussi de défense. À vous le napalm et les tourelles automatiques, mais gare aux coéquipiers car le tir allié peut vous trahir.
Coopérer pour mieux régner
Après moult configurations de jeu testées, nous pouvons statuer sur un point : le dernier-né d’Arrowhead Game Studios est bâti pour la coopération. Sur les tous premiers jours de son lancement, le 8 et 9 février, le matchmaking était trop inopérant pour jouer entre joueurs PlayStation et PC. Il était difficile de jouer avec d’autres joueurs (sauf en passant par le code ami), à fortiori en laissant le cross-play activé. C’est chose résolue, vous pouvez désormais tenter de jouer avec des Helldivers du monde entier. Tant mieux, car l’expérience est (trop) rude en solo, sans compter qu’elle peut devenir ennuyante de par sa répétitivité. Le seul avantage serait donc l’absence de tir allié… sans compagnon à vos côtés, cela limite effectivement la casse.
Mais cet argument ne tiendrait même pas la route car le tir allié est dans l’ADN du jeu. Un certains réalisme est de mise, rendant le jeu on ne peut plus jouissif et singulier sur ce marché du jeu-service. Lorsqu’on recharge une arme, l’attente est longue, il est donc indispensable de compter sur nos comparses pour prendre le relai et nous couvrir. De même, il ne suffit pas de viser pour atteindre un ennemi, il faut appréhender le recul de chaque arme. Ces spécificités révèlent un parti pris important du studio suédois, qui a décidé de faire confiance aux joueurs et à leur intelligence collective. Rares sont les jeux dans lesquels nous avons autant réussi à communiquer et se comprendre sans se parler. L’une de nos plus longues sessions de jeu s’est déroulée « à micro fermé », avec trois joueurs inconnus au bataillon. C’est au cours de ces nombreuses missions en tous genres (contrôle d’automatons, extermination de nids d’insectes, résistance face à une horde, …) que nous avons pu percevoir l’une des plus grandes forces du jeu : sa capacité à « forcer » les joueurs à coopérer, quel qu’en soit le prix. Dans Helldivers 2, les échantillons glanés sur la carte, les objectifs accomplis et les autres ressources collectées sont partagées entre collègues de jeu. Non pas divisées mais additionnées les unes aux autres. Chacun a donc intérêt à donner le meilleur de soi-même, pour la progression d’autrui comme pour la sienne.
C’est peut-être ce qui nous a permis de vivre des sessions de jeu étonnamment saines et bien menées, y compris sans le chat vocal. Les joueurs ont déjà des réflexes coopératifs. Sans se parler, il vont réanimer leurs partenaires, et souvent dans les meilleurs délais (le bouton pour demander une réanimation est d’ailleurs une merveille d’UI, très utile dans le feu de l’action). Plus impressionnants, ils vont parfois réussir avec une certaine intuition à organiser leurs déploiements de stratagèmes. Si deux joueurs placent des tourelles pour défendre une zone, le troisième va demander un approvisionnement en munitions alors que le dernier sera en train de gérer les quelques manipulations sur l’ordinateur de contrôle permettant de remplir l’objectif de la mission. Lorsque nous avons pu jouer entre nous, avec le chat vocal, vous imaginez bien que l’organisation gagnait encore en efficacité. Que vous jouiez accompagné d’inconnus, d’amis, avec ou sans micro, vous serez surpris de la dimension coopérative du titre. Plus que centrale, elle est absolument fondamentale. Arrowhead parle même de « coopération globale » puisque tous les joueurs forment une immense armée qui a pour mission de protéger la Super-Terre (havre de paix des humains) en libérant les secteurs envahis de terminides et de robots malfaisants. Le studio, si c’était encore à prouver, fait montre de cohérence en alliant ses rouages ludiques à l’univers du jeu. Et cela passe également par les mises en situations dans le vaisseau, avant de « plonger dans les enfers », comme on peut le voir ci-dessous.
Un plongeon facilité sur PS5
Comme précisé quelques lignes plus haut, nous avons eu la possibilité de tester le jeu sur PC ainsi que sur PlayStation 5. Sur cette dernière, nous conseillons le mode « Hautes performances ». Le mode qualité bénéficie certes d’une 4K native à 60 fps, mais le bonheur de dessouder les robots Terminator en 60 ips n’a pas d’égal, quand bien même le jeu se retrouve en 1080p. La fluidité est le critère N°1 sur un jeu de tir aussi nerveux qu’Helldivers 2, à fortiori lorsqu’il est constamment joué en réseau. Vous profiterez aussi immédiatement de la DualSense en jouant sur PlayStation 5, et quel plaisir avec ce titre. Le pad est littéralement en feu les trois quarts du temps, il contribue à nous faire ressentir la pression qui repose sur nos vaillantes épaules. Que les vibrations soient intenses et diffuses lors du grand plongeon (entre autres moments clés), ou que ces dernières soient plus localisées (via les gâchettes haptiques) lors d’un tir par exemple, elles frappent toujours juste et rendent service au feeling général. Puis le jeu bénéficiant d’un assez haut degré de personnalisation dans tous les domaines, vous pourrez bien évidemment en rajouter ou en retirer à votre convenance.
Du côté du PC, notre testeur Julien a mis au défi sa RTX 3060. Bilan des courses : le jeu est très énergivore. Lors de nos différents essais, nous n’avons pas pu jouer en ultra. En effet, nous avons dû nous restreindre à jouer en « hautes performances », ce qui présente un rendu tout à fait correct en 1080p 60 fps (à l’instar du mode éponyme sur PS5 finalement). Sachez cependant qu’un monde (ou une Super-Terre, à vous de choisir) sépare les différents modes d’affichages que voici : performances optimales, hautes performances, équilibré, qualité, qualité optimale, native, suréchantillonnage et suréchantillonnage maximum.
Il n’y a pas de secret au sujet de cette version Steam, plus nous allons dans les modes qualité et plus la fluidité en pâtit. Avec notre configuration, nous avons pu aller jusqu’en « native » et là, le jeu est vraiment très joli, la qualité graphique est relativement impactante et nous donne du plaisir à contempler et se perdre dans la nature sauvage d’Helldivers II. Mais il y a un prix à payer et c’est celui d’une perte considérable de fluidité. Ce mode nous permet certes d’atteindre la 4K, mais nous ne pouvons pas dépasser les 30 images par seconde. C’est un choix à faire, comme dit un peu avant, nous avons préféré garder le confort du mode « hautes performances ». Notez également que nous n’avons malheureusement pas pu tester les modes suréchantillonnage et suréchantillonnage maximum, le jeu ne tournait pas du tout sur notre matériel. Pour clôturer cette section technique, nous retiendrons que le jeu est donc gourmand dans sa version PC.
Un délicieux sens du détail
Derrière sa simplicité, pour ne pas dire pauvreté narrative et graphique, Helldivers 2 regorge de détails de gameplay nous permettant de croire et d’adhérer définitivement en sa proposition ludique. C’est en grande partie grâce à ce soin absolu pour bonifier et rendre crédible l’expérience des joueurs qu’Arrowhead mérite et méritera son succès dans le temps long (espérons pour eux !). Dès le lancement du jeu, la partition de Wilbert Roget II, maintes fois récompensé pour la qualité de ses compositions (de licences comme Star Wars, Call of Duty, Mortal Kombat…), nous place dans l’ambiance la plus cohérente pour le « mood » Helldivers, s’il en est un. Nous avons hâte d’être dans le hellpod, fonçant à vive allure vers une planète aux couleurs tirant vers une palette tantôt solaire, tantôt glaciale…
Vous serez peut-être (agréablement) surpris la première fois que vous atterrirez sur une terre enneigée et constaterez que votre matériel militaire est moins sujet aux surchauffes qu’en terre tropicale ou volcanique. En revanche, vos déplacements seront largement ralentis par les flocons. Chaque biome a donc ses effets météorologiques, ses spécificités, qui impactent directement et finement le gameplay. On pouvait d’ailleurs attendre le titre sur ces aspects, il ne déçoit pas ! Nous ne serons pas exhaustifs en termes de détails et l’idée est aussi de vous laisser de belles surprises, mais il est impossible de conclure ce test sans mentionner deux derniers exemples particulièrement représentatifs du soin apporté par Arrowhead Game Studios à son bébé. Le jeu présente un système précis de blessures, où un soldat peut être ralenti par une jambe gauche en mauvaise forme, au hasard. Vous imaginez bien que lorsque les dommages se cumulent, il devient très difficile de s’extirper de tout assaut ennemi ! Le joueur ne peut compter que sur une bonne seringue d’adrénaline pour faire repartir son personnage de plus belle, s’il lui en reste…
Dernier détail, qui a tout du « game changer », le rechargement. Habitués des jeux de tir, il va falloir troquer l’un de vos réflexes les plus précieux pour une nouvelle gestion de vos balles en réserve. Si vous rechargez votre arme avant d’avoir vidé son chargeur, vous perdrez les balles restantes. Au rythme où les munitions défilent sur les terminides ou les robots, il vaut réellement mieux toutes les utiliser, et ne pas en laisser s’envoler sur une recharge précoce. Si l’on vous dit ça, c’est qu’on a déjà quelques souvenir de décès brutaux dus à deux trois actions nonchalantes… Au final, ces détails, qui n’en sont pas, contribuent grandement à faire d’Helldivers 2 un jeu générateur de situations mémorables. D’ici quelques mois, nous pourrons sans doute vous conter nos meilleures anecdotes. Repos, soldats !
Pour un jeu qui partait avec des serveurs modérés, prêts à accueillir un nombre limité de joueurs, Helldivers 2 a réalisé un fort démarrage. La charge des serveurs s’est libérée, Arrowhead est désormais paré pour servir une communauté de taille qu’il faudra abreuver de contenu et d’événements pour faire perdurer ce titre dans le temps. En tout cas, il le mérite, car en dépit d’une direction artistique peu ravissante et d’une technique qui laisse à désirer (notamment sur PC), le jeu sait nous surprendre d’une partie à l’autre et atténuer l’inévitable sentiment de répétitivité. Le studio suédois a donc réussi le pari de donner suite au Helldivers shoot ’em up de 2015, avec un passage à la troisième personne convaincant, un monde cohérent et des engrenages ludiques savamment pensés.
CONCLUSION
Helldivers 2
LES PLUS +
- Un gameplay bien plus raffiné qu'on pouvait l'imaginer
- Un système de coopération aussi sain qu'intelligent
- Une courbe de progression et des récompenses bien gérées
- Un jeu-service qui n'abuse franchement pas du pay-to-win
- Un sens du détail particulièrement appréciable
- Déjà de nombreux souvenirs de jeu
LES MOINS -
- Une direction artistique qui manque assez cruellement d’âme
- Un bug, deux bugs, trois bugs, trop de bugs (faisons confiance au studio pour leur résolution)
- Des compromis graphiques (à fortiori sur PC)
- Un inévitable sentiment de répétitivité qui peut s'installer à la longue