Prochain jeu de Guerrilla Games, Horizon Forbidden West promet de prolonger la formule établie dans Horizon Zero Dawn. Non seulement cette suite donnera à voir une nouvelle région, mais le studio annonce un monde encore plus riche et dense que le premier opus.
La sortie d’Horizon Forbidden West approche doucement. Prévu pour le 18 février 2022 sur PS4 et PS5, Le nouveau jeu de Guerrilla Games se dévoile progressivement depuis le State of Play qui lui été consacré en septembre dernier. Plusieurs développeurs du studio s’exprimaient hier au travers du PlayStation Blog. Dans un post détaillé et enthousiaste, il revient sur la construction du monde de ce nouvel opus.
Des tribus à la culture encore plus marquée
Horizon Zero Dawn est le premier épisode de la nouvelle licence de Guerrilla Games. Il nous plonge dans un univers post-post-apocalyptique où l’humanité retrouve une forme d’équilibre, presque un millénaire après sa quasi-extinction. Le territoire des États-Unis y est redevenu sauvage, habité d’une faune appauvrie et en même temps plus dangereuse depuis que grouilles des machines géantes à l’apparence animale. Les groupes humains, rassemblés en tribus éparses, ont ainsi appris à survivre en s’adaptant à leur environnement.
L’identité de Horizon repose sur cet univers tribal et quasi-préhistorique mêlé à une technologie futuriste. Les différentes tribus ont en plus été pensées avec une identité propre. Le premier volet nous en propose trois — outre les bandits —, elles-mêmes subdivisées en clans. Désormais, en plus des Noras, Carjas et Oserams, il faudra également compter sur les Tenakths et les Utarus.
Soucieux de proposer un monde cohérent et authentique, les développeurs de Guerrilla Games ont pensé une culture spécifique pour chacune des tribus. Mais au-delà de l’architecture ou de l’habillement, ils se sont attachés à attribuer une manière d’être propre à chaque clan. Ainsi les belliqueux Tenakths se disent bonjour par un salut militaire, résidu d’archives de l’ancien monde qui ont pu être décryptées. À titre de comparaison, les Oserams auront plutôt tendance à se taper fraternellement sur l’épaule, comme de bons camarades, là où les Utarus sont plus détendus et prompts à exprimer leurs émotions.
L’idée est non seulement de donner du corps à ces tribus, mais aussi de les rendre identifiables ; même la manière de porter un objet reposera sur une identité culturelle. De la même manière, les marchands auront des produits spécifiques à leur tribu. Désormais, ils proposeront même des services propres à leur culture, tel que la forge chez les Oserams.
Un monde de détails
Guerrilla Games revient vraisemblablement en force avec Forbidden West. Ce soin accordé aux attitudes vise à s’élever au niveau de titres reconnus pour leur réalisme, comme Red Dead Redemption II ou The Last of Us Part II. Mais au-delà des PNJ (personnages non-joueurs), le studio propose également un environnement plus nuancé et détaillé.
Les premières images de gameplay nous laissaient déjà apercevoir l’enrichissement de la faune et de la flore dans une jungle foisonnante et sur une plage foisonnante. Les déclarations des développeurs abondent en ce sens, là encore dans un but d’authenticité. De fait, ils reconnaissent une certaine platitude à Zero Dawn, qu’ils souhaitent ici corriger.
Là où vous auriez auparavant trouvé un personnage debout à côté d’une forge, vous verrez désormais le même personnage interagir avec ce qui l’entoure. Il pourra déplacer des matériaux, s’appuyer contre un mur, boire un verre, parler à des amis, vivre sa vie. Les PNJ bougent et existent, ils ont une volonté.
Espen Sogn, PlayStation Blog, le 22/11/2021.
Forbidden West devrait ainsi palier quelques faiblesses dans son prédécesseur. Le post du PlayStation Blog annonce par exemple la possibilité d’interagir avec les PNJ ; auparavant, il était seulement possible de déclencher une réplique d’un PNJ lambda, sans que celui-ci ne réagisse physiquement. De nouvelles animations et features seraient alors à attendre dans cette suite. Tout cela promet de rendre l’univers plus vivant et palpable.
S’adapter pour survivre
Le dernier point soulevé touche à l’aventure d’Aloy. Dans Forbidden West, notre héroïne s’aventurera dans l’Ouest prohibé, une région interdite seulement évoquée dans Zero Dawn. Elle ne sera pas totalement en terrain inconnu puisqu’elle croisera la route de tribus familières. Grâce aux présentations de gameplay, nous savions déjà que nous retrouverions un de ses compagnons fidèles en la personne d’Erend. Plus qu’un allié Oseram, Aloy visitera Scoroc, un avant-poste Oseram dans les premiers temps du jeu.
Chaque village se présentera comme une occasion de s’équiper face au danger extérieur. Plutôt que les seuls marchands de Zero Dawn, Forbidden West déploie les savoir-faire : comptez bien sûr sur les détaillants, mais aussi sur les artisans, les tailleurs, les chasseurs, les herboristes et les cuisiniers. Pour plus de réalisme, chacun proposera à la vente des biens autrefois vendus par une seule personne.
L’équipement sera évidemment personnalisable. Aloy devra en plus affronter un environnement vraisemblablement plus hostiles. Le choix de tenue l’aidera notamment à limiter les dégâts ainsi que de bénéficier de bonus de compétences. De même, les armes profiteront d’atouts spécifiques. Vous pourrez aussi en plus en porter 6 à la fois plutôt que les 4 accessibles via la roue des armes dans Zero Dawn. Notez enfin que vous pourrez changer de tenue et d’arme instantanément pour vous adapter à toute situation.
Horizon Forbidden West s’annonce dans le prolongement de Zero Dawn tout en agrémentant la formule. Il faudra toutefois attendre février 2022 pour vérifier, manette en main, de la force de ces promesses. Les précommandes pour ce deuxième volet sont d’ailleurs ouvertes depuis septembre.
Ce jeu c’est la promesse d’avoir l’Uncharted 2 pour la saga Horizon : une suite qui améliore quasiment chaque aspect du premier et élève la licence à un nouveau niveau avec, dans ce cas là et je l’espère à fond, des ventes encore meilleures que le premier et des critiques aussi meilleures.
Par contre, bien que je n’ai pas encore de PS5, pas question d’y jouer sur PS4, encore plus sur PS4 Fat/Slim où je crains que pôur tenir toutes ces ambitions avec un framerate qui reste décent, le jeu va subir un downgrade vis à vis de la qualité graphique du premier opus sur ces supports là.
Bref, vraiment, pour en profiter à fond, j’attendrai bien sagement d’avoir une PS5 pour découvrir ce qui me semble être, si pas de mauvaises surprises, mon GOTY de 2022.